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Comment arrive t'on à vaincre une maladie?

La maladie ouvert à tous ceux qui savent combattre et garder un bon moral

Accepter la maladie

L’annonce d’une maladie chronique est bouleversante. Dans les cas où le patient ne présente pas d’antécédents familiaux et ne s’attend pas à ce type de diagnostic, elle peut l’être davantage.

Une phase de révolte et d’incompréhension fait souvent suite à l’annonce de la maladie et peut durer plusieurs mois. Certaines affections nécessitent la consultation d’un psychologue puisqu’il est essentiel que le patient accepte sa maladie. Ensuite, il s’agira d’apprendre à vivre avec elle. Cela sous-entend de changer son mode de vie : alimentation saine, nécessité de pratiquer une activité physique, prise de médicaments, etc…
Le médecin qui diagnostique la maladie chronique joue un rôle fondamental : il oriente le patient et lui présente des solutions tout en lui faisant comprendre qu’il ne pourra pas guérir de sa maladie de façon définitive.

Vivre au quotidien avec une maladie chronique est loin d’être évident. Les malades affirment souvent qu’ils apprennent à « vivre avec » leur pathologie et non, à « bien la vivre ».

Le développement personnel est essentiel pour pouvoir continuer à vivre le plus normalement possible. Le patient est actif et contribue à son traitement. Après le choc qui suit l’annonce de la maladie chronique, il est nécessaire d’acquérir des compétences afin de réorganiser sa vie avec la pathologie.

Il s’agit d’abord de comprendre sa maladie et de parvenir à en parler à son entourage. Ensuite, le patient doit apprendre à s’autogérer, en étant capable de se diagnostiquer et de se prendre en main en l’absence du soignant. Il sera souvent nécessaire pour le patient de s’organiser en fonction de sa maladie sans pour autant la laisser prendre le contrôle sur sa vie.

Un jour en travaillant j'ai fait un effort de soulevement et j'ai senti craquer dans mon dos. J'ai continuer à faire ce dont je faisais puis la douleur devenait intense et j'avais du mal à porter. Je suis aller déclarer mon accident de travail, j'ai donc consulter aprés mon travail un docteur dont à ma connaissance je ne le connaissais pas car le mien était en arrêt de travail.Il m'a fait deux piqûres pour me soulager et il voulait que je soit en arrêt mais avec courage et volonté je lui ai dis non car je pensais qu'avec la piqûre tout aller s'arranger.Hélas au soir de mon de mon travail les douleurs étaient revenues et plus intenses.Donc je me suis dit ce week-end cela va passer. Mais non ce fût pire je souffrais encore plus et c'était horrible. Le lundi matin je me suis levée pour partir au travail mais je ne pouvais plus enfiler mon sous pull ni même lever le bras donc j'ai patienter un peu et réessayer mais malheureusement en vain. J'ai donc pris contact avec mon travail pour leur signaler mon absence. De plus j'ai appeller le Docteur pour voir ce qu'il m'arrivait. Je suis aller passer le soir même une radio de l'épaule. Diagnostique inflamation et déchirure musculaire. Cela dit retour au docteur qui me donne un premier traitement pour me soulager et m'arrête 15 jours.Cela continué chaque jour j'avais de plus en plus mal même avec les cachets je souffrais autant jusqu'a ce que commence des nuits blanches. Retour chez le docteur ; hospitalisation puis spécialistes diverses et la cerise sur le gâteau il m'annonce une spondylartrite

ankylosante.Suite des évenements changement de secteu rpour autre hospitalisation plusieurs fois dû aux medicaments( hépatite cytolitique) suivit bien sûr et au bout d'un an changement de situation bouleversement total suite à d'autres hospitalisations diagnostic d'une fybromialgie.Je souffre toujours avec environ 32 à 34 médicaments actuels et j'arrive à tenir le coup grâce à mes diverses occupations.Je pense que la maladie qu'elle quel soit il faut se battre mais j'avoue avoir reçu de la part de beaucoup des médisences des paroles insultantes des regards qui peuvent vous anéantir.Je reste quelqu'un de dynamique et j'ai une amie qui m'aide beaucoup.Elle est la source de mon envie de me battre elle m'apporte beaucoup de soutien et d'aide morale mais la vie continue et les sources d'ennuis aussi. Je suis en attente d'une nouvelle hospitalisation mais sur un autre hôpital( Paris). Je pense en savoir plus d'ici quelques jours. Le verdict est tombé non seulement je pensais en avoir qu'une maladie mais non, j'en ai deux. J'avoue que le choc fût assez violent. Mais je vais me battre pour avoir ou plutôt tenter de vivre au mieux et de gérer les traitements. La seule chose à dire c'est que dans ces moments là il faut combattre et bien être entouré. Savoir s'autogérer et se remettre en valeur même au détriment des autres. Le regard des autres me fait toujours une drôle d'appréhension mais chaque cas est différent et il faut apprendre à vivre avec.J'ai internet qui m'occupe je fais au mieux l'entretien de ma maison mais j'avoue que c'est dur et le temps d'avant n'est plus celui de maintenant.J'ai entamé une balnéothérapie qui j'avoue me fatigue de plus en plus et les douleurs sont plus intenses, mais je travaille avec le kyné aussi et lui dit que c'est normal. Deux maladies en même temps c'est dur de le vivre au quotidien. Je ne dors quasiment plus je n'ai que deux à trois heures de sommeil. Le réveil est brutal des douleurs se diffusent dans tout le corps les pieds les mains le dos les genoux et il faut vivre avec.Avec le temps je garde espoir il faut me dis-je. Je veux reprendre une activité me battre malgré tout ce que me disent docteurs et autres ils n'y croient guére. Moi je veux y croire et continuer à parcourir ces deux maladies qui m'epuisent par moment à vrai dire tout le temps. Je ne suis pas la seule e suis allée sur les forums et lu la nuit des personnes atteintes comme moi. La souffrance la douleur toujours ces mots malgré des traitements je pense qu'il faut apprendre à vivre avec. je vous explique en quelques mots ce que sont les maladies dont je possède.

 

La spondylarthrite ankylosante est une affection rhumatismale inflammatoire qui répond à des critères cliniques et radiologiques très précis. Les douleurs sont de type inflammatoire et le patient est réveillé au petit matin vers 4-5 heures. Le dèrouillage matinal est important. Les douleurs ont tendance à s'améliorer dans la journée et avec l'activité, ce qui est assez différent de la fibromyalgie. Elles sont à prédominance rachidienne puisqu'il s'agit généralement d'un rhumatisme surtout axial (colonne vertébrale) mais il existe aussi des atteintes des grosses articulations. Ce rhumatisme est remarquablement amélioré par les antiinflammatoires classiques et c'est bien une de ses particularités. Il s'avère que ce traitement n'est parfois pas suffisant et/ou mal toléré d'où la tendance actuelle vers l'utilisation très rapide des biothérapies qui, introduites rapidement selon des critères d'utilisation très précis et bien encadrés, peuvent enrayer l'évolution de la maladie, entraver l'apparition des déformations vertébrales et articulaires, celles qui expliquent le qualificatif "ankylosant" qui lui est donné. Mais ce rhumatisme évolue parfois de façon silencieuse, découvert de façon fortuite sur des radiographies ou il peut évoluer par poussées espacées de périodes silencieuses plus ou moins longues pouvant aller jusqu'à des décennies. Habituellement il s'installe à la fin de la 2°décennie et au cours de la 3° pour s'affirmer progressivement ensuite. Enfin l'association à des lésions extraarticulaires notamment oculaires, cutanées ou digestives, que le médecin va rechercher, n'est pas rare.
Dans certains cas et comme l'affection dure, il est fort probable que des lésions spécifiques radiologiques de la spondylarthrite sont apparues, lesquelles doivent être recherchées appuyées dans leur interprétation éventuelle par une IRM notamment des sacro-iliaques, un lieu de prédilection de l'inflammation dans cette maladie. Un bilan biologique devra rechercher l'inflammation venant en complément d'un interrogatoire sur les douleurs très parlant pour qui connait bien l'affection et d'un examen clinique bien codifié. Je pense que le diagnostic de spondylarthrite n'échappe pas au rhumatologue entrainé après quelques années d'évolution.
Si les deux affections peuvent se confondre au début: douleurs, fatigue, troubles du sommeil notamment, elles n'évoluent pas de la même façon par la suite et la fibromyalgie est réputée disparaitre avec l'âge quand la spondylarthrite évolue défavorablement. Enfin, il faut le répéter, la spondylarthrite est remarquablement améliorée par les traitement dont les antiinflammatoires classiques quand la fibromyalgie fait échec à beaucoup de traitements et notamment ces mêmes AINS, le patient ayant ainsi tendance à se tourner vers des traitements naturels heureusement aussi efficaces et bien mieux tolérés.

Une des problématiques concernant la fibromyalgie est ce que les spécialistes qui s'intéressent à cette affection (neurologues, rhumatologues, spécialistes en médecine interne, généralistes, psycho-neurologues, etc…) appellent le diagnostic différentiel.
Il s'agit de ne pas confondre la fibromyalgie avec d'autres pathologies très proches, c'est-à-dire au cours desquelles les symptômes sont comparables.

Ce sont entre autres :

Le syndrome myofascial qui se caractérise par l'apparition de douleurs des tissus musculaires et squelettiques.

  • Ces douleurs sont localisées et présentent une sensibilité particulière à la pression de certaines zones du corps que l'on appelle des zones « gâchette ».
  • Elles ont pour caractéristique d'être profondes et lancinantes.
  • Elles s'accompagnent quelquefois d'une sensation de brûlure.
  • La douleur myofasciale peut apparaître après un traumatisme, un surmenage ou une contraction prolongée des muscles ou des groupes de muscles. Cette contraction a pour autre caractéristique d'être statique, c'est-à-dire que les segments des membres ou des parties du corps concernés par la contraction musculaire ne bougent pas. L'exemple le plus courant de contraction musculaire statique est celui de l'écriture ou du travail sur ordinateur au cours desquels le patient contracte ses muscles alors qu'aucun mouvement (ou de très petits mouvements) sont effectués.
  • D'autre part, le syndrome myofascial s'accompagne parfois d'une arthrose du rachis cervical ou d'une arthrose du rachis lombaire.
Le syndrome de fatigue chronique, qui pour certains spécialistes en rhumatologie

L’arthropathie neurogène ou arthropathie nerveuse (appelée également articulation de Charcot) est une maladie rhumatologique entraînant l’apparition d’un délabrement rapide et comportant des troubles de la sensibilité nerveuse associés à des douleurs. L’arthropathie neurogène peut éventuellement être confondue avec l’arthrose généralisée mais plus difficilement avec la fibromyalgie. Au stade précoce, cette maladie se caractérise par l’apparition d’une douleur, d’un épanchement contenant souvent du sang, d’une subluxation et d’une instabilité articulaire. Quelquefois, on constate dès le début de la maladie un délabrement de l’articulation, phénomène qui n’existe pas au cours de la fibromyalgie. Quand l’arthropathie neurogène intéresse plusieurs articulations, elle peut éventuellement être confondue avec une fibromyalgie mais aucun antécédent caractéristique de la fibromyalgie n’est retrouvé au cours de cette affection dégénérative.

 

Le syndrome de Reiter, considéré maintenant comme associé à la présence de chlamydia trachomatis dans l’articulation, peut, dans le cadre d’une fibromyalgie associée à une atteinte de la vessie, éventuellement être confondu avec une fibromyalgie. Néanmoins, dans le syndrome de Flessinger-Leroy-Reiter, on constate une urétrite (inflammation de l’urètre) de nature non infectieuse, non bactérienne, se développant une à deux semaines après un contact sexuel ou une dysenterie. D’autre part, cette maladie comporte un fébricule (petite fièvre), une conjonctivite et une atteinte articulaire qui apparaît dans les quelques semaines qui suivent l’infection. Dans les formes ne comportant pas ces composantes, la fibromyalgie peut être envisagée mais celle-ci, le plus souvent, ne comporte pas d’atteinte oculaire (conjonctivite du syndrome de Reiter). De plus, au cours de cette affection, l’atteinte articulaire est au premier plan même s’il s’agit d’une pathologie polyarticulaire (concernant plusieurs articulations). Enfin, au cours du syndrome de Reiter, on constate presque toujours la présence de lésions cutanées ou des muqueuses à type de petits ulcérations superficielles indolores, essentiellement en ce qui concerne la bouche, la langue et le gland (balanite circinée).

 

La sciatalgie (douleurs occasionnées par une irritation du nerf sciatique soit au niveau de son émergence à partir de la colonne vertébrale lombaire, soit sur son trajet nerveux), entraîne l’apparition de douleurs qui sont localisées aux membres inférieurs uniquement. Il est donc difficile de confondre cette pathologie avec la fibromyalgie. Par contre, en ce qui concerne le syndrome myofascial, très proche de la fibromyalgie, certaines localisations aux membres inférieurs peuvent être prises pour des sciatalgies.

 

En ce qui concerne les douleurs situées au niveau du thorax, la fibromyalgie peut éventuellement être confondue avec un syndrome de Tietze. Celui-ci se traduit essentiellement par un gonflement douloureux d’une ou de plusieurs articulations chondro-costales (cartilages situés entre le sternum et les côtes). Rappelons qu’au cours de la fibromyalgie, la douleur thoracique est située à la partie supérieure du thorax. Au cours du syndrome de Tietze et de l’arthrite chondro-costale, la douleur est limitée à une seule articulation, le plus souvent la seconde ou la troisième articulation chondro-costale. Au cours du syndrome de Tietze, le patient ne se plaint pas d’autres zones douloureuses et il n’existe pas, entre autres, d’anxiété, de troubles du sommeil, etc… comme c’est le cas au cours de la fibromyalgie.

 

Pour ce qui est de sa localisation cervicale (au niveau du cou), la fibromyalgie peut éventuellement être confondue avec un syndrome des facettes articulaires cervicales qui comprend plusieurs symptômes dont une douleur du cou, de la tête, de l’épaule et de la partie proximale du membre supérieur avec irradiation dans les territoires de voisinage. Au cours de ce syndrome, la douleur est sourde et mal définie. D’autre part, elle est exacerbée par la flexion du cou (quand le patient penche la tête en avant), l’extension (quand le patient penche la tête en arrière), l’inclinaison latérale (quand le patient penche tête sur le côté). Généralement, la douleur est plus importante le matin qu’après un exercice physique. Cette affection aurait plutôt tendance être confondue avec une forme de fibromyalgie qui est la fibromyalgie de la musculature cervicale.

 

D’autres syndromes, comme la radiculopathie cervicale qui entraîne l’apparition de symptômes comprenant des douleurs neurogènes du cou et du membre supérieur, s’accompagnent d’un engourdissement et d’une faiblesse, peuvent éventuellement être confondus avec une fibromyalgie cervicale. Au cours de la radiculopathie cervicale, il existe entre autres une perturbation, voire une disparition des réflexes, ce qui permet de différencier ces deux affections.

 

Toutes les maladies inflammatoires des muscles, ainsi qu’une sclérose en plaques ou une collagénose peuvent, dans certaines conditions, être confondus avec une fibromyalgie. Grâce à l’anamnèse, c’est-à-dire aux renseignements fournis par le malade lui-même et son entourage, et à l’examen physique qui retrouve les points de Yunus, il est possible de ne pas confondre une de ces affections avec une fibromyalgie.

 

La localisation de la douleur au niveau de l’épaule peut éventuellement être également confondue avec le symptôme typique de la fibromyalgie que sont les contractures des muscles du cou irradiant vers l’épaule et le bras. Il en est ainsi d’une rupture de la coiffe des rotateurs. Généralement, l’absence de perturbations psychologiques permet de faire la différence.

 

En ce qui concerne les céphalées (c’est-à-dire les maux de têtes) susceptibles de survenir au cours de la fibromyalgie (et concernant la plupart des individus fibromyalgiques), le syndrome peut éventuellement être confondu avec celui de la tension cervicale. Au cours du syndrome de tension cervicale, on constate l’apparition d’un chapelet de symptômes comprenant, entre autres, une douleur cervicale qui irradie dans les zones voisines et le plus souvent des maux de tête.

 

La douleur du trapèze avec spasme et limitation de l’amplitude des mouvements du cou peut faussement faire penser à la fibromyalgie. Ici aussi, l’absence d’antécédents de perturbations psychologiques et de troubles du sommeil permet d’orienter convenablement le diagnostic.

 

La localisation des douleurs au niveau du visage et plus précisément des mâchoires peuvent éventuellement faire confondre la fibromyalgie avec une dystrophie sympathique réflexe que l’on appelle algodystrophie de la face ou du visage. Il est possible, en procédant à une anamnèse sérieuse du patient, de mettre évidence, au cours de la dystrophie sympathique réflexe de la face, des antécédents de traumatisme du visage ou d’atteinte de la mâchoire, des os du visage, d’une infection, d’une arthrite ou d’un cancer, voire de traumatisme du système nerveux central ou des nerfs crâniens. Il en est de même de l’algie faciale atypique au cours de laquelle les localisations douloureuses se situent uniquement au niveau du visage et concernent les territoires du nerf trijumeau.

 

Par contre, en ce qui concerne le dysfonctionnement d’une articulation temporo-mandibulaire, le diagnostic différentiel est légèrement plus compliqué. Le dysfonctionnement d’une articulation temporo-mandibulaire est appelé également dysfonctionnement douloureux myofascial des muscles de la mastication. Il se caractérise par la survenue d’une douleur de l’articulation elle-même qui irradie vers le maxillaire inférieur, le cou et l’oreille entre autres. Dans ce syndrome comme dans la fibromyalgie, on constate l’apparition de céphalées. Celles-ci sont associées à des épisodes de stress pouvant être considérés comme des facteurs déclenchants. La présence d’un craquement peut éventuellement orienter vers le dysfonctionnement d’un articulation temporo-mandibulaire plutôt que vers une fibromyalgie. En effet, un mécanisme arthrosique est le plus souvent en cause dans cette affection. Une fois de plus, les antécédents du patient obtenus au cours de l’anamnèse montre qu’il n’existe pas de troubles du sommeil sauf ceux induits par la pathologie elle-même.

 

Le syndrome du canal carpien, qui correspond à une compression du nerf médian lorsqu’il traverse le canal carpien au niveau du poignet, se caractérise par l’apparition de paresthésies (sorte de fourmillements) et d’engourdissement, classiquement distribués le long du nerf médian, c’est-à-dire à la face palmaire du pouce, de l’index et du médius et à moitié de l’annulaire. Parfois, ces symptômes intéressent la totalité de la main et peuvent éventuellement faire penser à la fibromyalgie. En effet, cette affection comporte souvent des fourmillements des membres inférieurs. Mais en ce qui concerne le syndrome du canal carpien, il n’existe pas de tension latéro-cervicale (sur le côté, voire l’ensemble du cou) et le diagnostic est confirmé par un signe de Tinel. Le signe de Tinel permet de reproduire les symptômes ressentis par le patient en percutant avec un marteau à réflexe la surface creuse du poignet au niveau du nerf médian et du canal carpien. Il est possible, éventuellement, de faire des tests supplémentaires qui comprennent les manœuvres de flexion du poignet (signe de Phalen). Parfois, on constate d’autre part une atrophie de l’éminence thénar (gros muscle du pouce) et une faiblesse à l’élévation du pouce. De toute manière, le diagnostic de syndrome du canal carpien est confirmé par l’examen électro-biographique du nerf médian (renseignements sur la conduction motrice et sensitive dans ce nerf).

 

L’algoneurodystrophie (syndrome épaule-main) correspond à l’apparition de douleurs et à une limitation fonctionnelle de l’épaule ainsi qu’à une atteinte homolatérale (d’un seul côté) de la main qui peut, dans certaines circonstances, être confondue avec la fibromyalgie, d’autant plus qu’au cours de l’algoneurodystrophie, il peut exister des antécédents de perturbations psychologiques et de troubles du sommeil associés ou pas avec un syndrome dépressif. D’autre part, l’anamnèse met quelquefois en évidence des causes telles que des traumatismes à répétition, des accidents cardio-vasculaires y compris cérébraux, une intoxication médicamenteuse. L’évolution de l’algodystrophie est bien différente de celle de la fibromyalgie. Elle comprend trois stades évolutifs. Le stade 1 se caractérise par l’apparition brutale d’un oedème qui est diffus (donnant à la main un aspect volumineux) et d’une douleur du dos de la main associée à des phénomènes se caractérisant par une perturbation de l’ouverture et de la fermeture du calibre des vaisseaux (perturbations vasomotrices) concernant la face palmaire de la main. Ces symptômes sont associés à des douleurs de l’épaule et de la main, apparaissant essentiellement au cours des mouvements. D’autre part, au cours du stade 1, la radio permet fréquemment de retrouver une ostéoporose (fragilisation de l’os) concernant la main. Au cours du stade 2, l’œdème et la sensibilité locale de la main diminuent alors que la douleur de la main continue mais est moins intense. Le stade 3 se caractérise par une diminution du volume de la main, une diminution de la sensibilité et de la douleur, mais une limitation de la mobilité de la main. Au cours de l’algoneurodystrophie, il est possible de mettre en évidence la présence de la rigidité des doigts et des rétractions de la paume de la main en flexion (les doigts se replient sur eux-mêmes) qui ressemble d’ailleurs plus à la maladie de Dupuytren qu’à la fibromyalgie.

 

Les autres syndromes douloureux (épaule, coude, bassin, genou) sont difficilement confondus avec le syndrome de fibromyalgie. En effet, le plus souvent, les douleurs survenant au cours de ces affections sont localisées à une seule articulation. C’est le cas par exemple de l’épitrochléite pour le coude, d’une symptomatologie douloureuse du genou localisée à cette articulation, de l’arthrose du genou, de l’arthrose des articulations sacro-iliaques, de la tendinite bicipitale pour l’épaule, de la bursite sous-deltoïdienne, de la rupture de la coiffe des rotateurs, etc…

 

Symptômes 

Les symptômes qui caractérisent spécifiquement la spondylarthrite ankylosante apparaissent généralement vers la fin de l'adolescence ou bien au début de l'âge adulte (ils ne se retrouvent pas toujours chez les patients atteints tardivement par la spondylarthrite ankylosante) :

  • Douleur initiale sourde, insidieuse au début, et ressentie comme profonde dans la région lombaire et dans les fesses.
  • Raideur matinale dans la région lombaire susceptible de durer plusieurs heures et qui ne s'améliore qu'avec le début de l'activité. Quand l'individu atteint de spondylarthrite ankylosante reste inactif quelque temps, les douleurs réapparaissent. Après quelques mois, les douleurs finissent par devenir persistantes. Au cours de l'évolution elles se situent des deux côtés et obligent le patient à se lever pendant la nuit et à bouger.
  • Douleurs quand le médecin palpe les os pendant l'examen du malade. Elle se situe sur le rachis, les articulations entre les côtes et le sternum (costosternales), les apophyses épineuses c'est-à-dire les pointes que l'on voit saillir (ressortir) sous la peau au niveau des vertèbres, les crêtes iliaques c'est-à-dire les extrémités droites et gauches du bassin au-dessus des hanches, les grands trochanters c'est-à-dire des deux côtés des cuisses sur les bords externes du bassin, au niveau du tibia et des talons.
  • Inflammation des articulations, des épaules et des hanches proprement dites chez 30 % des patients.
  • Douleurs des cervicales accompagnées d'une raideur indiquant l'atteinte de ce segment vertébral.
  • Fatigue.
  • Anorexie (perte de l'appétit).
  • Fièvre parfois.
  • Perte de poids.
  • Sueurs nocturnes.
  • Uvéite (précédent parfois la spondylarthrite) : inflammation de la tunique des vaisseaux de l'œil, située entre la sclérotique (blanc de l'œil) et la rétine. L'uvéite se traduit par des douleurs et une photophobie (crainte pathologique de la lumière). Ces épisodes d'uvéite tendent à récidiver et accentuent le tableau douloureux.
  • Doigts et orteils " en saucisse ".
  • Enthésopathies (douleurs aux points d'insertion des tendons et des ligaments sur les os), entraînant des talalgies (douleur des talons) entre autres.
  • Plus rarement, insuffisance aortique pouvant parfois entraîner une insuffisance cardiaque, c'est-à-dire un mauvais fonctionnement de la pompe cardiaque.
  • Inflammation du côlon et de l'iléon (troisième partie de l'intestin, s'abouchant au cæcum. Le cæcum est le segment initial du gros intestin, formant un cylindre creux fermé à sa partie inférieure, prolongé à sa partie supérieure par le côlon, et communiquant par sa face interne avec l'intestin grêle au niveau de la valvule de Bauhin). Toutefois cette pathologie ne se traduit pas par des symptômes.
  • Perte de mobilité du rachis se traduisant par une limitation de la flexion antérieure (se pencher en avant). Quand le patient essaie de se pencher sur les côtés (latéralement) ou bien de se pencher en arrière (extension du rachis lombaire), ceci lui est impossible. Cette limitation des mouvements s'accompagne d'autre part d'une ankylose musculaire traduisant les contractures secondaires à la douleur et à l'inflammation. Cette douleur peut être déclenchée par la palpation directement sur le malade, soit indirectement par des manœuvres mettant en tension ces articulations. A la palpation, il existe également un durcissement des muscles situés de chaque côté de la colonne vertébrale (paravertébraux).

Il existe un test appelé le test de Schober qui mesure la flexion antérieure (se pencher en avant) de la portion de la colonne vertébrale située au niveau des vertèbres lombaires (région habituellement appelée : les reins. Les reins en tant qu'organe de filtration, à proprement parler, quant à eux, sont rarement touchés par la spondylarthrite ankylosante. Quand c'est le cas, cela peut entraîner une insuffisance rénale chronique). Pour effectuer le test de Schober, on demande au patient de se tenir debout les talons joints. On effectue ensuite des marques sur le dos de l'individu à 5 cm et à 10 cm au-dessus d'une zone que l'on appelle la jonction lombosacrée. Le médecin trace une ligne horizontale entre deux zones anatomiques osseuses appelées les épines iliaques postérosupérieures. Cette zone se situe à environ un plat de main au-dessus de la raie fessière au niveau du sacrum. On demande alors au patient de se pencher en avant au maximum. On mesure à ce moment-là la distance qui sépare les deux marques. La distance entre les deux marques augmente de 5 cm ou plus quand il y a une mobilité lombaire normale, et de moins de 4 cm dans le cas d'une diminution de la mobilité lombaire. On peut également mesurer ce que l'on appelle l'expansion thoracique c'est-à-dire la différence de volume quand le patient remplit sa cage thoracique et quand il la vide. Autrement dit, la différence entre une inspiration maximale et une expiration maximale forcées. Cet examen se fait après avoir individualisé le quatrième espace situé entre la quatrième et la cinquième côtes qui se situent généralement chez la femme en dessous des seins. Cette expansion thoracique doit normalement être de 5 cm, voire plus.
Parfois, limitation des mouvements ou douleur des hanches et des épaules.

La diminution de l'ampliation thoracique survient quelquefois chez les patients présentant une spondylarthrite ankylosante. Le terme ampliation, issu de ampliare : augmenter, en anglais ampliation désigne, d'après Littré, l'«augmentation de dimensions dans tous les sens de la cavité thoracique pendant l'inspiration, de l'abdomen pendant la grossesse ou par l'accumulation de liquide dans le péritoine».

Labo 

Outre la présence du gène HLA B 27, les examens de laboratoire mettent en évidence :

  • Une vitesse de sédimentation élevée, et la présence d'une protéine particulière appelée protéine C-réactive. Cette protéine dont le taux normal ne doit pas dépasser 20 mg par litre, est une protéine dont la quantité dans le sang augmente quand il existe une inflammation ou une infection. Son augmentation précède celle de la vitesse de sédimentation. Le taux se normalise ensuite après l'administration d'anti-inflammatoires à base de corticoïdes (cortisone) ou sans corticoïdes.
  • Une anémie est parfois présente.
  • On rencontre également, en cas d'atteinte sévère, la présence d'une élévation des phosphatases alcalines.
  • Une élévation des quantités d'immunoglobulines IgA est habituelle dans les spondylarthrites ankylosantes.
  • À l'intérieur du liquide céphalo-rachidien on constate une augmentation des protéines chez un patient sur 2.

Au cours de la spondylarthrite ankylosante la recherche des anticorps antinucléaires s'avère négative, dans la plupart des cas, contrairement par exemple à la polyarthrite rhumatoïde.

Examen complémentaire 

La radiologie montre classiquement une inflammation de l'articulation située entre le sacrum et les deux ailes iliaques. L'espacement entre ces 2 os disparaît parfois et l'on assiste à une fusion entre ces deux éléments. Il existe des formes mineures de spondylarthrite ankylosante dans lesquelles, pendant des années, on n'observe pas de transformation de l'articulation sacro-iliaque.
Les premières modifications radiologiques surviennent au niveau de l'articulation sacro-iliaque avant qu'elles n'apparaissent ailleurs et plus particulièrement dans la colonne vertébrale.
À ce niveau, l'apparition de syndesmophytes dont nous avons parlé précédemment montre sur les radiographies des ponts osseux qui s'établissent latéralement entre les vertèbres donnant des images classiques de bambou. Le traitement curatif, destiné à guérir la spondylarthrite ankylosante, n'existe pas.

Récemment l'I.R.M. permet d'orienter le diagnostic de spondylarthrite ankylosante. En particulier l'I.R.M. de l'articulation sacroiliaque montre des lésions spécifiques de cette affection hématologique. En effet on constate la présence d'une sacro-iléite ou sacro-iliite. Pour les spécialistes en imagerie médicale les meilleurs critères diagnostiques sont la prise de contraste ligamentaire, l'oedème médullaire et les érosions osseuses.

Chez certains patients on constate d'autres altérations visibles radiologiquement. Il s'agit d'une atteinte de la symphyse pubienne (articulations du pubis) et des articulations coxo-fémorales (hanche) et scapulohumérale (épaule).

La distinction entre une spondylarthrite ankylosante et une polyarthrite rhumatoïde est la suivante. Les altérations des articulations périphériques, au cours de la spondylarthrite ankylosante, se distinguent par leur asymétrie et par une ostéoporose moins accentuée. Il en est de même des érosions osseuses.

Évolution 

Il est important de signaler que parfois, au début de la maladie, les symptômes ne sont pas présents et ceci ne préjuge en rien de l'atteinte inflammatoire des articulations dites périphériques, c'est-à-dire coudes, mains, poignées, chevilles, pieds. Il est donc important de souligner que dans la forme bénigne de spondylarthrite ankylosante, les symptômes peuvent être mineurs et que l'examen physique est parfois complètement normal.
L'évolution de la maladie varie extrêmement d'un individu à l'autre. En effet, le patient peut ne présenter qu'une raideur légère accompagnée d'une inflammation de l'articulation sacro-iliaque, c'est-à-dire située entre le sacrum et le reste du bassin (les ailes iliaques). La douleur parfois persistante au début de la maladie devient par la suite intermittente, c'est-à-dire n'apparaît que par épisodes.
De temps à autres surgissent des douleurs importantes qui alternent avec des épisodes indolores. Généralement survient la formation de ce qu'on appelle des syndesmophytes c'est-à-dire des calcifications des ligaments d'une articulation et plus particulièrement des ligaments se trouvant en avant et sur les côtés permettant l'union des vertèbres, entraînant ce que l'on appelle la pelvispondylite rhumatismale. Celle-ci génère des déformations caractéristiques de la colonne vertébrale. La lordose ("le creusement des reins ") disparaît progressivement et les muscles constituant les fesses fondent progressivement. Au niveau du thorax en arrière, la cyphose ("arrondi du thorax "), est accentuée (accentuation de la bosse thoracique).
Quand il existe une atteinte du rachis cervical, la tête semble comme projetée vers l'avant. L'atteinte de la hanche entraîne une ankylose pouvant conduire à une flexion de celle-ci qui est compensée par une flexion des genoux (flexion signifie rapprochement des deux parties composant un membre par exemple, extension signifie écartement des deux segments).
On peut évaluer l'évolution de la maladie en mesurant la taille du patient, mais également par le test de Schober que nous avons décrit.
En ce qui concerne les adolescents, le pronostic est moins bon, et, d'autre part, il existe une atteinte des hanches beaucoup plus prononcée.
Pour certaines femmes atteintes de spondylarthrite ankylosante, l'ankylose du rachis dans sa totalité est moins fréquente que chez l'homme. En revanche, elles présentent une augmentation des signes d'ankylose du rachis cervical associée à des arthrites (inflammation des articulations) des mains et des pieds.

Complications 

La complication la plus importante au cours de la spondylarthrite ankylosante touchant la colonne vertébrale est la fracture d'une ou plusieurs vertèbres. Celle-ci peut survenir même après un traumatisme léger, sur des vertèbres fragilisées. C'est surtout le rachis cervical qui est atteint. Quelquefois, elle entraîne une quadriplégie c'est-à-dire une paralysie des quatre membres.

Une autre complication rare également de l'atteinte du rachis est le syndrome de la queue de cheval qui regroupe un ensemble de symptômes dûs à la compression des nerfs constituant la queue de cheval. La queue de cheval est la partie terminale de la moelle épinière constituée des trois dernières racines lombaires, c'est-à-dire des nerfs sacrés et coccygiens qui descendent en paquet dans la partie terminale de la moelle épinière située dans le canal vertébral à l'intérieur de la colonne vertébrale. Cette compression de la queue de cheval entraîne des troubles trophiques (c'est-à-dire une dégénérescence précoce des muscles), une cyanose, des œdèmes, et des trouble sphinctérien comme une incontinence ou une rétention.

L'atteinte des poumons, se caractérisant par une fibrose c'est-à-dire un durcissement de la partie supérieure des poumons que l'on appelle les lobes supérieurs, se fait lentement et progressivement, mais il s'agit d'une complication rare et d'évolution prolongée de la spondylarthrite ankylosante. Il peut exister également à long terme, une colonisation par un microbe appelé Aspergillus.

L'atteinte cardiaque s'accompagnant de troubles du rythme avec un déficit du passage de l'influx nerveux entre oreillettes et ventricules peut également se voir.

Il semblerait qu'il existe plus de prostatite chez les hommes ayant une spondylarthrite ankylosante que chez les autres.

En ce qui concerne l'appareil urinaire, une maladie appelée amyloïde, liée à une dégénérescence rénale surgit parfois.

Dans la vie de tous les jours, les patients atteints par cette maladie restent actifs sur le plan professionnel, en dehors des complications citées précédemment, qui peuvent raccourcir l'espérance de vie.

Diagnostic différentiel 

Il nécessaire de ne pas confondre la spondylarthrite ankylosante avec les affections rhumatologiques suivantes :

  • La pathologie la plus fréquemment confondue avec la spondylarthrite ankylosante est la fibromyalgie. En effet, au cours de cette dernière, la fibromyalgie, on constate de nombreux symptômes communs. Par exemple les douleurs axiales c'est-à-dire concernant la colonne vertébrale et plus précisément celles du rachis cervical (le cou) qui irradient dans l'épaule et dont le dos, la fatigue, et l'ankylose entre autres. Néanmoins au cours de la fibromyalgie il n'existe pas de syndrome inflammatoire (élévation de la vitesse de sédimentation et de la protéine C réactive entre autres). C'est la raison pour laquelle les examens de laboratoire sont quelquefois les seuls éléments capables de faire la différence entre ces deux affections. Éventuellement l'I.R.M. de l'articulation sacroiliaque montre, au cours de la spondylarthrite ankylosante, des lésions de type érosion qui signent le diagnostic le plus souvent.
  • La polyarthrite rhumatoïde, au cours de laquelle l'atteinte de la colonne vertébrale, quand elle est présente, ne concerne uniquement que le rachis cervical c'est-à-dire le cou. Au cours de la polyarthrite rhumatoïde, également, des articulations entre le sacrum et l'ilium ne sont pas concernées. Les petites articulations des mains et des pieds non plus ou rarement. Enfin, on ne trouve pas de nodules sous-cutanés au cours de la spondylarthrite ankylosante.
  • L'hyperostose vertébrale ankylosante est très proche de la spondylarthrite ankylosante mais les articulations du bassin sont rarement concernées et il l'existe pas de relations avec l'antigène HLAB 27.
  • La hernie discale peut éventuellement être confondue avec la spondylarthrite ankylosante. Néanmoins, au cours de cette affection, on ne constate pas de symptômes généraux et la vitesse sédimentation est normale.
  • L'ostéite condensante des ilions qui correspond à la sclérose c'est-à-dire à la perte d'élasticité des berges de l'os iliaque et au cours de laquelle il n'y a pas d'érosions osseuses s'observe essentiellement dans le sexe féminin.
  • La lombalgie post-traumatique et la maladie de Still-Chauffard est parfois confondue avec la spondylarthrite ankylosante.
  • La spondylite tuberculeuse est difficilement confondue avec la spondylarthrite dans la mesure où au cours de cette maladie rhumatismale de nature infectieuse on ne constate l'atteinte que d'une articulation sacroiliaque.
  • Les autres rhumatismes concernant la colonne vertébrale peuvent éventuellement être confondues avec le spondylarthrite ankylosante. Il peut s'agir du rhumatisme psoriasique, du syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, des arthrites des entéropathies, de la polyarthrite chronique juvénile et du syndrome de Behçet.

Traitement 

Le principal objectif du traitement de cette maladie est de faire participer le patient à des exercices qui ont pour but de maintenir une position du corps, préservant ainsi la possibilité de faire des mouvements amples.
Bien entendu les anti-inflammatoires utilisés pour obtenir un soulagement sont utiles. Ils permettent d'autre part, en diminuant les douleurs, voire les supprimant, de rendre capable un individu atteint de spondylarthrite ankylosante de réaliser les exercices de rééducation qui lui sont demandés par le corps médical. On ne sait toujours pas si le traitement médicamenteux à lui seul peut enrayer la progression de la maladie.
Le traitement le plus couramment utilisé en présence de spondylarthrite ankylosante, est un anti-inflammatoire : l'indométacine.
D'autres anti-inflammatoires ont également été utilisés avec plus ou moins de succès. La Phénylbutazone a également été considérée comme étant le médicament le plus efficace dans la spondylarthrite ankylosante. Son utilisation est généralement réservée aux patients ayant une maladie sévère et dont les symptômes ne répondent pas aux autres médicaments. Cette molécule, en raison du risque d'effets secondaires graves comme une anémie réfractaire et une chute importante des plaquettes, ne doit être utilisée qu'à bon escient.
Des études estiment que la sulfasalazine est également efficace, elle aurait d'autre part une incidence sur les signes biologiques de l'inflammation.
Le Méthotrexate est utilisé dans les inflammations de petites articulations dites périphériques (voir ci-dessus). Ce traitement doit s'effectuer sous surveillance médicale stricte
L'utilisation des sels d'or, de la Pénicillamine, mais également les drogues immunosuppressives ou les corticoïdes n'ont pas fait la preuve de leur efficacité.
Certains médecins utilisent des infiltrations de cortisone à l'intérieur même des articulations (intraarticulaires) surtout en présence d'enthésopathie persistante ou en cas d'inflammation de la synovie qui ne répond pas aux anti-inflammatoires. Une enthèse est le lieu d'insertion sur l'os des tendons des ligaments et des muscles. L'enthésopathie est donc une pathologie à ce niveau.
Le recours à la chirurgie est légitime chez les patients qui souffrent de spondylarthrite ankylosante et d'inflammation de la hanche sévère et d'autre part ayant des douleurs et des raideurs de la hanche.
Il est quelquefois nécessaire d'envisager la pose d'une prothèse de hanche qui améliore l'état des patients.
L'inflammation de l'uvée (uvéite) est habituellement bien traitée par l'administration localement de cortisone avec des mydriatiques (dilatateur de la pupille).
L'atteinte cardiaque de cette maladie peut parfois nécessiter l'utilisation de pacemaker ou le remplacement des valvules aortiques.
Mesures générales comportent des exercices appropriés afin d'éviter la déformation de la colonne vertébrale (cyphose) et la diminution de l'ampliation (possibilités d'expansion) de la cage thoracique qui contient les poumons.
Quand aucun des traitements précédemment cités ne s'est avéré efficace, les spécialistes en rhumatologie conseillent l'utilisation des anti-ANF (Infliximab ou étanercept). Ces médicaments sont adaptés aux formes sévères de la spondylarthrite ankylosante à condition que le patient ne présente pas de contre-indications comme par exemple une allergie à ce type de médicament, des infections sérieuses, une sclérose en plaques, des vaccinations en cours, une insuffisance cardiaque, une insuffisance hépatique etc.

Mais que dire encore !!!

Un prochain article sera le bienvenue dans quelques jours . Ah bientôt merci

 



01/02/2013
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