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lE DEPART DES ENFANTS

lE DEPART DE NOS ENFANTS

 

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Comment peut-on s'imaginer que dans notre existance il faut que l'on perdre une partie de soi-même. Oui nous offrons le bien plus beau des cadeaux à notre couple et notre union la naissance. Oui le plus merveilleux être si beau si parfait que nous décidons d'appeller par ce joli prénom souvent choisit en commun. La naissance de ce petit bout qui au fur et à mesure du temps va grandir prendre ses marques et un jour il s'envole de ses propres ailes. C'est si dur à vivre non par la séparation car elle peut-être non loin mais par cet amour si fort que l'on a construit pendant des années.

Comment bien vivre le départ des enfants de la maison ? Publié le 30/06/2008 par Amandine Dudek

 

Il peut être difficile de voir son enfant quitter le domicile familial. Pour éviter que cette étape ne soit douloureuse, suivez les conseils de Brigitte Bloch-Tabet, auteur de "Lorsque l'enfant s'en va", aux éditions Chiron.

 

L'expert
  • Brigitte Bloch-Tabet : auteur de "Lorsque l'enfant s'en va", aux éditions Chiron.

Le départ d'un enfant du domicile familial est-il forcément douloureux pour les parents ?

La plupart des parents ne s'en portent pas plus mal que ça. Il y en a même qui sont soulagés, et qui se disent "bon débarras". En effet, ils ont enfin du temps à eux, du temps pour s'adonner à leurs activités favorites, par exemple. D'autres se disent que le départ de leur enfant n'est que le début d'une nouvelle relation, d'adulte à adulte, plus mûre et enrichissante. Par contre, il arrive que des parents pensent que leur enfant est parti trop tôt, ils s'inquiètent, l'appellent tous les jours. Et d'autres ne supportent pas cette absence.

 

Justement, jusqu'où cela peut-il aller et comment cela se manifeste-t-il ?

Environ 35 % des parents, en majorité des mères, souffrent de ce qu'on appelle "le syndrome du nid vide". C'est une dépression qu'on peut apparenter à la dépression post-partum. Je l'ai moi-même appelée la dépression "post-departum". Cela se traduit par un sentiment d'abandon, de vide, de vacuité. Les mères ont l'impression de ne servir à rien, de ne plus être elles-mêmes. Parfois, des symptômes assez graves aux niveaux physiologique et psychosomatique peuvent apparaître, comme un cancer du sein ou de l'utérus, mais aussi des problèmes de peau (eczéma) ou digestifs. Ce sont généralement les organes maternels qui sont touchés ou ce qui rappelle la maternité, comme les genoux qui recevaient l'enfant par exemple. Dans d'autres cas, la mère compense ce départ et devient boulimique, hyperactive ou prostrée. Elle peut même souffrir de folie passagère en faisant comme si l'enfant était toujours là. Mais, heureusement, ces cas sont pathologiques et extrêmement rares.

"Il faut s'y préparer comme on se prépare à la retraite."

Comment faire pour que cette transition ne soit pas trop dure ?

Il faut s'y préparer comme on se prépare à la retraite. C'est d'abord un travail sur soi-même. Les parents doivent intégrer le fait que leur enfant ne sera pas toujours là, savoir aussi ce qu'ils feront lorsqu'il sera parti. Pour une mère au foyer, c'est également chercher du travail. Même à 40 ans, il existe des stages professionnels. Et puis, il faut moins s'occuper de lui, le laisser se débrouiller, ne plus faire sa chambre, ne plus remplir le frigo pour lui. Bref, ne pas lui rendre la vie trop facile. Car ce qui se passe actuellement, c'est qu'il y a une trop grande permissivité. Les parents acceptent beaucoup de choses, la petite copine qui vient dormir à la maison, l'organisation de fêtes... Et finalement, l'enfant n'a aucune envie de partir. Il faut donc faire en sorte qu'il ne se sente pas si bien que ça à la maison.

 

Que faire en cas de réelle difficulté ?

Le problème est que cette dépression est souvent cachée par d'autres choses. A cette période de la vie, il peut s'agir de la ménopause, par exemple, ou des parents âgés qui tombent malades. Donc, on ne sait pas trop ce qui cause cet état fragile. Le gynécologue ou le médecin généraliste peut déjà vous aider à y voir plus clair. Et après, peut-être, vous pourrez envisager de voir un psy. Car si ce départ se passe si mal, c'est qu'auparavant, il y a déjà eu des problèmes de rupture. En général, ce sont des femmes qui ont déjà mal supporté de quitter leurs parents, et plus tard, d'être abandonnées par un ou des compagnons. Du coup, le départ de leur propre enfant réactive ce sentiment d'abandon. Tout le monde ne va donc pas faire ce syndrome. Ne pas avoir une activité forcément très passionnante, ne plus être très amoureuse de son conjoint ou être sans profession, tout cela crée un terrain propice à la dépression.

gif enfant et poeme pour les femmes

 

Quels derniers conseils souhaitez-vous donner aux parents ?

Il ne faut pas paniquer et faire confiance à l'enfant. Il faut savoir qu'il est beaucoup plus responsable qu'on ne pourrait le croire. Pensez aussi qu'il peut changer radicalement. Je prends mon exemple de mère. J'avais un enfant qui ne mangeait pas, qui ne s'intéressait pas à la cuisine et maintenant, il devient cuisinier et a pris du poids. J'ai une fille qui n'était pas du tout maîtresse de maison et qui, désormais, est une très bonne maîtresse de maison. Tout peut arriver. Parfois, le fait de quitter les parents déclenche quelque chose chez l'adolescent. Les relations parents/enfant peuvent même être meilleures, il faut être positif. On peut vivre des instants très forts avec lui, même si on ne le voit pas souvent. Et surtout parce qu'on ne le voit pas souvent...

 Voir : tous les conseils famille

 Et aussi : participez à notre appel à témoin "Comment avez-vous vécu le départ de vos enfants du domicile ?"

Amandine Dudek, Journal des Femmes
 
La vie après le départ des enfants
Par Nathalie et Denis Biava  |  18 commentaires |  Lu 11357 fois
 sur la vie après le départ des enfants de la maison. C'est un temps parfois éprouvant pour certaines d'entre nous, une période de remise en question pour beaucoup de femmes, mais en négociant bien ce virage, cela peut devenir une étape formidable de la vie où de nouveaux horizons s'ouvrent.

Que faisons-nous de notre vie quand le « nid » est vide ?


En tant que femmes, nous avons senti cette vie se développer à l'intérieur de notre corps, ce petit bout que nous ne connaissions pas mais si présent. Nous étions émerveillées devant cet être si parfait, le plus beau du monde !

Nous étions attendries lors des premiers pas et des premiers mots. Et nous étions là pour ses premiers devoirs, ses premières lectures, puis ses examens, ses diplômes. Nous avons souvent pleuré, de joie mais aussi d'inquiétude, partageant avec eux leurs soucis, leur premier amour. Nous avons été successivement la plus belle, celle qui dit non, mais aussi la confidente…..Et puis le jour est arrivé où il s'est envolé…


Lorsque les enfants partent, que faisons-nous de notre vie ?

Une amie ouvre son cœur pour nous partager son expérience :

« Il y a toujours un avant et un après. La vie est ainsi faite. Avant le mariage et après, avant la venue des enfants et après, et enfin avant le départ des enfants et après leur départ de la maison. Cette transition est peut-être plus difficile que les autres car elle est chargée de tout un tas de souvenirs : de la naissance du premier enfant jusqu'aux diplômes du dernier né et l'entrée successive dans la vie active de chacun d'eux sans parler des fréquentations, des mariages, etc. »

Je n'ai que deux   enfants et ne garde aucun souvenir pénible de cette période surtout pour le premier où il fallait assurer l'entretien et l'éducation de cet  enfants étant petit. De même, la période de l'adolescence lui a offert certains traumatismes !!

« J'ai l'impression que ce dont j'ai pu créer est dans moi comme caché dans un coin. Il ne  part pas loin mais ce n'est pas pour moi le bonheur car il a vécu sans son son pére ni d'amour ni de calins pas de gestes de solidarité ni même un regard ou un mot gentil envers lui. Je suis là moi toujours là pour lui même si la vie nous a infligé des douleurs et des souffrances morales et phyisiques c'est toujours mon petit.. Et là je priais je sais que son parcourt fût difficile et nous a infliger des petits soucis d'ado. Mais en vain au bout de quelques années sa soeur est arrivée et depuis tout a changé j'ai voulût offrir cette famille qu'il n'avait pas eu mais en vain il a repris ses marques et s'est sentit souvent contraint de se mettre à l'écart. Mais Pourquoi? Sa vie ou notre vie nous ne l'avons pas demandée nous sommes là sur terre car deux êtres qui s'aiment ont voulût donner naissance au fruit de leur amour. Non pas tous la preuve en est que le mien est le mien je l'ai voulût j'ai assumer et j'avoue que de quitter le domicile me rend si perdue et sidifférente. On les aime qui soit prés de nous ou loin de nous rien ne peut changer seulement la séparation de nous deux est un perte.. »

Mais ça ne s'arrête pas la. « Le temps viendra  où un jour il se marieras. Et c'est là que leur absence a revêtu une autre signification. Elle a provoqué toute une période de remise en question. L'enseignement donné durant l'enfance ne portait pas le fruit escompté. L'investissement dans la prière semblait avoir été vain. L'enfant idéal avait cédé la place à l'enfant réel. Et il fallait ne pas sombrer dans un pessimisme inutile mais se recréer d'autres objectifs stimulants. »

« Cette période de départ va bien passée mais j'éprouve la nécessité impérieuse de trouver d'autres pôles d'intérêts. Il me faut ne plus penser à lui en terme de « mère indispensable », mais simplement de mère qui a fini un certain travail auprès de son enfantet qui doit passer à autre chose dans sa relation avec nous. »

 

 

C'est vrai que malgré notre tristesse, nous sommes devant un choix : me laisser aller ou réagir ! Je peux m'asseoir et me souvenir de tous ces moments où la maison résonnait de rires…ou de disputes, ou alors malgré les larmes qui me viennent aux yeux, je peux choisir de me lever, de chercher la direction qui doit me convenir.

Je dois aussi penser à mon conjoint qui souffre à mes côtés et qui ne le dit pas forcément ; mais aussi réaliser tout le bonheur de ma fille, qui désormais à son  tour, doit enfin respirer et se voir seule aprés 8 années

Chaque année, des hirondelles nichent dans des remises près de la maison. Au travail très tôt, elles construisent leur nid, savamment élaboré. Elles couvent leur trésor jusqu'au jour où nous entendons un concert de piaillements. Assumant leur responsabilité, elles vont et viennent chargées de nourriture pour leurs petits.

Elles les protègent dès que nous approchons. Après des semaines de soins, les parents leur apprennent à voler et ce jusqu'à leur pleine autonomie. Puis vient la nouvelle saison et tout ce monde s'envole pour des horizons lointains, ils reviendront l'année suivante pour nicher à leur tour.

Frappant, n'est-ce pas ? La vie qui apparaît, l'apprentissage et l'envol ! Pour l'hirondelle, c'est un cycle bien rodé, mais pour nous êtres humains l'envol si logique et nécessaire est souvent la source de bien des souffrances et de tristesse.

Nous trouvons dans La Bible  ce «passage » de la vie «C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme et les deux deviendront comme une seule personne.»  Ephésiens 5:31… Nous l'avons fait, ils doivent le faire.

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<C'est un mauvais moment encore à surmonter et servira peut-être à porter ses fruits de nos sacrifices nous les aimons qu'ils soient petits ou grands rien ne change ils restent graver dans nos coeurs de maman le plus affectueusement

Le « syndrome du nid vide » désigne la phase que vit le parent lors du départ de son dernier enfant, lorsque celui-ci quitte li foyer familial pour voler de ses propres ailes.

Mélange de tristesse et d’angoisses, ce syndrome violent peut être dompté grâce à une préparation psychologique de la part des parents.

Le départ des enfants vécu par la mère et le père

Au plus tard, les enfants s’éloignent du domicile familial avant 30 ans, laissant les parents « livrés à eux-mêmes ». Ces derniers sont confrontés à deux sentiments : d’une part, le bonheur de voir leur fils ou leur fille se lancer dans la vie et de l’autre, la cruelle impression de vide dans la maison.

Bon nombre de mères peinent à se remettre de ce départ : elles se sentent désormais inutiles, oubliées et se montrent incapables de trouver un sens à leur existence. Les pères ne sont pas en reste : ils ont tendance à vivre encore plus difficilement cette séparation. Les hommes ne réalisent en effet la situation qu’en dernière minute, prenant la nouvelle de plein fouet.

Quant aux couples qui avaient basé leur vie entière sur l’éducation de leurs enfants, ils font face à une impasse : absence de raison de vivre, peur de se retrouver face à un conjoint qu’on ne reconnaît plus, impression que le meilleur de la vie est derrière eux...

Voir l’article « Couple : comment vibrer à nouveau ? ».

Faire face au départ des enfants

Par définition, le départ des enfants représente le point culminant de la vie des parents, le moment où le fils ou la fille entame son propre chemin avec en mémoire l’éducation qu’on lui a inculquée. Lui permettre de s’insérer le mieux possible dans la vie, loin du foyer de toujours, est la base-même du rôle parental et il convient de ne pas l’oublier.

Pour cela, il faut apprendre à se séparer de ses enfants lorsqu’ils sont encore sous notre responsabilité (par exemple, en les envoyant en colonies de vacances ou chez des amis de la famille). Cela vous permettra de vous faire à l’idée qu’ils ne seront pas présents éternellement, qu’il leur faudra quitter le cocon familial pour pouvoir évoluer.

Autre donnée très importante : il ne faut pas faire de l’enfant votre unique centre d’intérêt. Une fois marié, les relations au sein d’un couple changent du tout au tout. La femme devient simplement la maman tandis que le père se retrouve dans la position de chef de famille. Élever ses enfants est certes important mais il ne faut pas pour autant négliger l’affection que doivent se témoigner deux conjoints. Cet amour sera primordial lorsqu’il s’agira de vaincre ce fameux « syndrome du nid vide » et il vous garantira un avenir des plus lumineux.

« Une poule ne garde pas ses poussins, une mère de famille non plus. » Comme le signale cette femme qui n’hésite pas à faire la comparaison avec le règne animal, pour faire leur vie et se réaliser, les jeunes doivent quitter la maison et se séparer de leurs parents. C’est un scénario attendu et normal. Les personnes interrogées au sujet de cette séparation en soulignent le caractère évident et incontestable ; il en va ainsi pour cette mère qui fait remarquer que « c’est un événement naturel qui doit se passer », comme pour cette jeune fille : « Il y a un moment où il faut partir, la nature est faite comme ça. »

Aujourd’hui, la séparation et le départ des jeunes de la maison parentale sont de plus en plus tardifs. Nous assistons à un phénomène de maintien prolongé des enfants chez leurs parents ; tendance qui est apparue dans les années 1975-1980. En 1975, 50,8 % des garçons de 20 à 24 ans et 40,1 % des filles du même âge vivaient chez leurs parents (Godard & Blöss 1988). Vingt ans après, en 1995, près de 60 % des hommes et 50 % des femmes de cette même tranche d’âge des 20-24 ans sont dans ce cas (Galland & Méron 1996). Si cette séparation des générations est de plus en plus tardive, elle est aussi de plus en plus difficile à définir précisément. Les départs sont souvent suivis de retours plus ou moins durables : tous les week-ends, pendant les vacances ou encore retour chez ses parents avant d’en repartir à nouveau (Bozon & Villeneuve-Gokalp 1995).

Ces nouveaux comportements des jeunes soulignent l’ambiguïté de cette séparation familiale et amènent à s’interroger sur le processus d’individualisation par lequel les enfants quittent leur famille. Dans ses travaux, Karine Chaland (1999) distingue les concepts d’autonomie et d’indépendance. En s’appuyant sur une analyse de la construction philosophique de la notion d’individualisme, l’auteur souligne que « la différenciation entre autonomie et indépendance permet d’affiner et surtout de ne pas amalgamer des dimensions distinctes de l’individualisme » (Chaland 1999 : 1). Ainsi l’autonomie « renvoie à l’idée selon laquelle l’individu se donne lui-même ses lois – l’individu comme “auteur” de ses activités », tandis que l’indépendance « contient l’idée d’une absence de dépendance, de repli sur soi et d’autosuffisance » (id. ibid. : 5). Dans cet article, nous chercherons à montrer que, précisément, les relations parents-enfants, après le départ de ceux-ci, sont autonomes sans être indépendantes. Les dépendances maintenues par les jeunes envers leurs parents ayant paradoxalement pour fonction de construire et d’assurer cette autonomie.

Le départ des enfants de la maison parentale ne provoque donc pas de rupture dans les relations entre les générations. Après cet événement, les jeunes continuent d’obtenir aides et soutien de la part de leurs parents. De plus, leurs rencontres demeurent fréquentes. Dans notre enquête, les jeunes qui se sont installés dans la même ville que leur famille lui ont rendu visite plusieurs fois par semaine. Ceux qui ont déménagé dans une autre commune sont revenus en moyenne tous les week-ends ou un week-end sur deux lorsque la distance le permet (Bozon & Villeneuve-Gokalp 1995 ; Galland 1995). Les jeunes continuent de voir très régulièrement leurs parents (Crenner 1998) même si, bien sûr, les rencontres sont plus fréquentes lorsque la distance entre eux est plus courte (Lemarchant 1999 ; Bozon & Villeneuve-Gokalp 1995 ; Gokalp 1978). Nous verrons que ces rencontres prennent tout d’abord pour les jeunes le sens d’un retour. La maison des parents est encore considérée comme le chez-soi où les jeunes souhaitent retrouver leur espace, notamment celui de la chambre, ainsi que leur rôle et leur place d’enfant. Puis, progressivement, les rencontres vont se transformer, prenant davantage la forme d’une visite. La maison familiale n’est plus considérée comme un chez-soi. Elle devient un lieu de rencontre où l’on prend plaisir à voir ses parents. Cette transformation accompagne la modification des relations intergénérationnelles de la dépendance à l’indépendance et à l’établissement de nouveaux rapports d’adulte à adulte, fondés sur le registre des relations affectives et électives 1.

Retrouver son rôle et sa place d’enfant

Pour les jeunes, après le départ, l’idée du chez-soi est encore fortement associée à la maison familiale. L’expression « je rentre chez moi », que l’on retrouve dans toutes les bouches, atteste cette idée. Le comportement malheureux de parents proches qui, lors d’un des premiers retours, a pu faire croire à certains enfants qu’ils n’étaient plus vraiment chez eux dans la maison familiale a entraîné des réactions très négatives. « Ma mère ne m’avait pas mis de porte-serviette parce que je ne rentrais que deux jours, raconte Marie-Claude, et ça m’a fait vachement mal [rires]. Je me souviens très bien, à la fin du week-end, en avoir pleuré, en avoir parlé [rires], avoir dit que vraiment ne plus avoir de porte-serviette, je ne me sentais plus vraiment chez moi [rires]. » Yvan a interprété, pour sa part, une réflexion de son frère comme une exclusion. « J’ai surtout mal vécu mon départ avec mon frère… mal vécu, c’est une façon de parler, mais un jour que je suis rentré, je me suis assis devant la télé dans un fauteuil où je me mettais toujours. Et puis on s’est engueulé et tout parce que c’était devenu son fauteuil et qu’il m’a dit comme ça que comme j’étais parti, je ne faisais plus partie de la maison et que c’était son fauteuil… C’est peut-être à titre d’anecdote mais c’est des trucs qu’on garde quand même. » Après le départ, l’essentiel de l’existence des jeunes reste encore liée, attachée à leur famille. C’est le cas pour tous les jeunes, même pour ceux qui vivent en couple après leur départ. Gaëlle avoue ainsi qu’elle avait « besoin de retourner » chez ses parents : « Ce n’était pas un cafard parce que j’avais envie de partir, mais j’avais besoin de retrouver quand même un petit peu… pas mes racines mais il y avait des liens qui me retenaient là-bas quand même. »

gif enfant et histoire du tablier



17/10/2012
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