Mon village mes créations.blog4ever.com

Mon village mes créations.blog4ever.com

Les alentours de mon village Airvault

Je ne peux pas vous faire rater l'occasion de vous faire découvrir les alentours de mon village Airvault situé a 3km et St loup a 6km.

La ville d'Airvault, située au nord-est du département des Deux-Sèvres en Haut-Poitou,

est nichée au creux d'une vallée entre pays granitique et pays calcaire. Dans sa partie nord-ouest, elle suit la rive droite du Thouet, rivière limitant les plaines et la Gâtine.

Elle est un carrefour entre des routes provenant de pôles urbains tels que Mirebeau,

Bressuire, Thouars, Parthenay et Poitiers. Airvault est au centre d'un réseau de chemins

menant également à Moncontour, Argenton-Château, Saint-Varent, Saint-Loup-Lamairé

et Saint-Jouin-de-Marnes. À proximité d'Airvault passait l'ancienne voie romaine qui menait

de Limonum (Poitiers) à Juliomagus (Angers).

Airvault est établie à une soixantaine de kilomètres de Poitiers, mais surtout à une

vingtaine de kilomètres de Thouars, dont les vicomtes successifs ont contrôlé la ville.

Suite à un arrêté préfectoral du 8 décembre 1972 prenant effet au 1er janvier 1973,

 

Borcq-sur-Airvault à l'est et Soulièvres à l'ouest sont communes associées d'Airvault.

Communes limitrophes

Très étendue d'est en ouest, Airvault est entourée de 13 autres communes.

Économie

La ville abrite une cimenterie de Ciments français, filiale du groupe italien Italcementi2.

Histoire

Le 6 novembre 1939, après l'invasion de la Pologne, l'état-major français décide d'implanter, dans les bois de Veluché un camp de base pour deux divisions de volontaires polonais (la 2e et 4e DIP), soit 32 000 combattants. Ce camp a été, par la suite, occupé par l'armée allemande qui y a interné des prisonniers maghrébins.

Au 1er janvier 1973, Airvault a fusionné avec les communes de Borcq-sur-Airvault, Boussais et Soulièvres. Le 1er janvier 1985, Boussais s'est séparé d’Airvault3.

Borcq-sur-Airvault et Soulièvres conservent le statut de communes associées et, à ce titre, élisent chacune un maire délégué qui siège obligatoirement au conseil municipal d'Airvault.

Héraldique

Blason Blasonnement :
Burelé de dix pièces d'argent et d'azur chargé de trois hirondelles de gueules becquées d'or.

Après la fusion des communes

À partir du 1er janvier 1973, les communes de Borcq-sur-Airvault, Boussais et Soulièvres fusionnent avec Airvault mais Boussais reprend son indépendance le 1er janvier 1985.

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Airvault, cela correspond à 2006, 20118, etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales

Étymologie

  • Les différents noms d'Airvault se retrouvent dans des chartes qui concernent l'abbaye, la plus ancienne connue à ce jour étant celle de la fondation de l'église, autour de 971, recopiée par Dom Fonteneau. Il est écrit : Vicus qui nuncupatur Aurea Vallis in pago Thoarcensi, ceci révèle ainsi l'existence d'une agglomération fondée dans la « vallée d'or », ou la « vallée dorée ». On remarquera également les termes Vicus et pagi Thoarcensi, qui montrent qu'Airvault était un vicus (circonscription utilisée au début du Moyen Âge) du pagus de Thouars. D'après les recherches de Belisaire Ledain, une mention de 1051, Sanctus Petrus Aurea Vallis, confirme l'expression latine précédemment citée, donnant l'origine étymologique d'Airvault.
  • Plus tard, des formes francisées feront leur apparition. Dans l'ordre, on retrouvera : « Oiresvaus » en 1200, « ville d'Oyrevaud » en 1316, « Oirevau » en 1326, « Aureval » en 1347, « Orvau » en 1350, « Airvau » en 1362, « le sire d'Oireval » en 1369, « les fromentages de Aurevaloys » en 1370, « Château d'Oirval » en 1371, « Abbaye d'Arval » en 1376, « Oyreval » en 1393, « Oyrevau » en 1397, « Oyreval » en 1404, « Oyreveau » en 1412, «  Oyreval » en 1413, « Oervau » l'année suivante, en 1414, « Oyreval » en 1424, « Oyrveault » en 1429, « Hoyrvaut » en 1446, « Oyreveau » en 1447, « Oirvau » la même année, « Ayreval » en 1450, « Ervau » en 1453 et en 1466, « Oyrevau » en 1479, « Oirvau » en 1482, et enfin « Oyrevau » en 1483.
  • Les autres formes de l'époque moderne continueront cette longue liste évolutive à propos d'Airvault : « Oyrvault » en 1516, « Ayrevau » en 1523, « Hervaut » en 1565, « Oyrvault » en 1573, « Hoirvau » en 1580, « Hoirvault » en 1584, « Oyrvau » en 1595, « Ervaux » en avril 1614, « Oirvaut » en août 1614 et encore en 1616, « Oirvault » en 1643 ainsi qu'en septembre 1649, « Oyrevault » en 1651, « Ervau » en 1655, « Airvaux » en 1668, « Ervaut » en 1672, « Ouervault » en 1691, « Airvault » en 1704, « Oirveau » en janvier 1743, « Oirvault » en 1750, et enfin « Airvault » en 1775.
  • Voir aussi le Dictionnaire topographique des Deux-Sèvres de Belisaire Ledain.

Patrimoine bâti

Le château

Le château d'Airvault tel qu'il nous est parvenu n'est certainement pas de la taille et dans l'état du castrum primitif d'Airvault. En effet, nous avons des mentions d'un château fondé au XIe siècle, mais il est fort probable que ce château ne corresponde pas à celui qui existe encore actuellement.

Patrimoine industriel

L'exploitation du sous-sol : des fours à chaux à la cimenterie 

Le Four à chaux de la Fuye
Airvault et ses environs présentent un sous-sol propice à l'exploitation

du calcaire et de l'argile. De nombreux fours (à tuile, brique et/ou chaux)

se sont implantés dans le Thouarsais, dont plusieurs à Airvault et Soulièvres.

Notons la présence de deux fours brevetés dits "à feu continu" pour les fours

à chaux du Pont de Barroux et de la Fuye. Ce dernier a coexisté plusieurs

années après la création de la cimenterie, en 1919. Cette dernière

fonctionne toujours actuellement, elle a fortement marqué le paysage

airvaudais sur les plan géographique, économique et social.

Les moulins


De nombreux moulins à eau sont présents au bord du Thouet, complétés

par des moulins à vent dans les plaines. La plupart d'entre eux sont situés

sur le chemin de Grande Randonnée n°36 ou les boucles proposées

par l'office de tourisme : moulin de Salins, de Grenet, Soulièvres, la Cosse...
Attardons nous sur le moulin à blé situé proche du domaine de Soulièvres,

dépendant au XIXe siècle du domaine du marquis Gilbert de

Maussabré propriétaire également du domaine de Soulièvres.

Ce moulin, dit moulin de Soulièvres, avait la particularité de

fabriquer de la farine panifiable. Il était actionné par une turbine à eau.

Le grain était moulu à l'aide de broyeurs et de convertisseurs cylindriques

puis tamisé pour donner de la farine, du son, de la recoupe et du remoulage.

Ces trois derniers produits étaient réservés aux animaux. Ce moulin a été,

dans les années 1940, modernisé par un transformateur électrique

(auparavant l'électricité était fabriquée par une dynamo à l'intérieur du moulin).

 

L'entrée du moulin de Soulièvres, avant 1970

 


CIMENTERIE D'AIRVAULT

 

SALLE DU CLOS DE L'ABBAYE AIRVAULT

File:Airvault ancienne abbaye.JPG

 

 

 

 

 

Quelques souvenirs tout d'abord à lire

LE château de Vernay (propriété privée)
Attesté en 1144, il semble ne rester aucun vestige visible

de cette période, ni même antérieur au XVIe siècle.

De plan carré, il présente des façades classiques et

une toiture à la Mansart. Deux tours rondes subsistent

à l'ouest, devant un grand bassin alimenté par un aqueduc

de 1400 mètres de long.
Sous le règne de Henri II Plantagenêt, le seigneur de Vernay

fut complice de l'assassinat de Thomas Becket, archevêque de

Canterbury (Angleterre). Ce dernier, martyrisé dans sa cathédrale,

fut rapidement canonisé. Plusieurs chapelles furent alors élevées

pour lui rendre hommage, dont une à Vernay. Pour expier la faute

commise à Canterbury, le seigneur de Vernay institua trois messes

par semaine et l'entretien d'une lampe ardente perpétuelle

par les moines de l'abbaye d'Airvault.

Le Vieux Château


De cet ensemble, représentatif de l'architecture militaire des Xe et

XIIe siècle, il subsiste de nombreux éléments intéressants tels que

les remparts, le chemin de ronde, les archères...

A l'angle sud-ouest, côté ville, la porte fortifiée laisse apparaître

les traces d'un ancien pont-levis et d'une herse.
Au nord-ouest et au nord-est, deux tours découronnées et

consolidées offrent une disposition particulière et ingénieuse :

elles reposent sur un grand arc réunissant les deux supports

latéraux et forment des trompes dans l'angle des courtines

ouest et nord. Elles renferment chacune une salle voûtée et une cheminée.
Dans la cour, il reste quelques éléments anciens : la prison -

petit bâtiment à deux chambres voûtées - le corps du logis

principal qui date des XIVe et XVe siècles.
Le château a été inscrit à l'inventaire des Monuments

Historiques en 1929 et classé Monument Historique en 2007.

La fontaine souterraine à Airvault

La fontaine souterraine.

Située quelques mètres à l'ouest de l'église Saint-Pierre,

sous la place actuelle, l'ancienne fontaine publique est

accessible par un escalier ancien. Elle a été construite

dans la première moitié du XIIe siècle et utilise les eaux du

plateau nord d'Airvault conduites par le ruisseau saint Pierre.

Ceci correspond environ au niveau de sol du XIIe siècle retrouvé

sous la place actuelle avant les nombreux remaniements successifs

des XIVe et XVe siècles. Elle s’étend sur environ 25 mètres de longueur

mais a subi quelques retouches au cours du temps.

On peut encore apercevoir son puits et deux fosses.

Sa partie romane est visible au nord, avec deux voûtes

en arc brisé puis trois voûtes en plein cintre, avec arcs doubleaux,

étendue sur 12,8 mètres, et sa partie du XIXe siècle au sud,

couverte en berceau.

La partie romane de la fontaine est construite à partir d'un

appareillage de moellons disposés en assises régulières

prises dans de l'argile. On retrouve le puits et une fosse

dans cette partie. Des croix sont visibles sur la paroi ouest le long

de la fosse. Peut-être servait-elle de cuve baptismale au début du Moyen Âge ?

On peut le supposer puisqu'un pavement allant de la chapelle

des Gallénies à la fontaine existait, ce qui prouve une relation

entre les deux structures. Enfin, la fonction principale de la fontaine

était bien évidemment le puisement d'eau pour la population

médiévale et ultérieure.

En fonction des rehaussements des niveaux de sol, plusieurs

escaliers successifs ont permis l'accès à la fontaine et au canal

Saint-Pierre, mais ils sont tous plus ou moins récents, les plus

anciennes traces remontant à 1802. En fait, d'après les

recherches de Thierry Cornec et Jean-Noël Hemmert,

et si l'on tient compte du niveau de sol médiéval,

on sait que la fontaine était en partie à ciel ouvert durant

le Moyen Âge, entre la voûte romane et l'escalier.

Histoire d'Airvault

Auteur : H. Beauchet - Filleau
Commune : Airvault (79)
Produit vendu par : Lorisse - Le Livre d'Histoire
Au XIXe siècle et au début du XXe, des historiens, des érudits locaux et des
amateurs éclairés se sont livrés, dans les services d'archives et sur le terrain,
à des enquêtes longues et opiniâtres. Ce sont des rééditions de ces ouvrages
sur l'histoire des villes et des villages que nous vous proposons aujourd'hui.

Le présent ouvrage permet au lecteur de redécouvrir l'histoire d'Airvault,

depuis la fondation de l'abbaye par « Hildeardis d'Aunay », jusqu'à la Révolution.
Nous redécouvrons le domaine d'Airvault sous le contrôle des vicomtes de

Thouars au Moyen Age, et les personnages qui l'animaient : Geoffroy de

Chausseroye, seigneur du lieu vers 1250, Marie de Rieux, duchesse de Thouars,

qui fit assiéger la ville vers 1440.
Nous revisitons les lieux empreints de souvenirs, tels le pont-levis et sa garde

spéciale, ou les fortifications construites à partir de 1438. H. Beauchet-Filleau relate les événements qui marquèrent la vie de l'abbaye, en grande partie détruite

pendant les guerres de religion, vers 1569. Il retrace l'évolution du commerce : Airvault n'accueillait qu'une seule foire par an au XIVe siècle, mais neuf au XVIIIe siècle,

époque où l'horlogerie airvaudaise fit florès. Enfin, l'auteur donne la liste des

seigneurs et des officiers de justice depuis le XIIIe siècle, en rappelant leur

s dates et leurs fonctions.
Les amateurs d'histoire locale ne pourront qu'être passionnés par ce récit qui

fait montre d'un réel souci de vérité. Un précieux ouvrage de référence. © Micberth

ISBN : 2-8770-469-1 Nombre de pages : 216

Découvrez la petite ville d'Airvault qui vous comblera de ses souvenirs et de ses monuments architecturaux.

Je vous fais découvrir la cimenterie :

 

L’Entreprise Ciments Calcia à Airvault
Séparation Accueil » Les sites » Sites en milieu industriel » Sites membres du réseau » Belvédère de la Vallée de Neuze - La Cimenterie du fief d’Argent » L’Entreprise Ciments Calcia à Airvault sépration
séparation

C’est en 1919 qu’une usine de chaux a été installée au Fief d’Argent. Dès 1921, cette usine a également fabriqué du ciment. Aujourd’hui, la cimenterie couvre environ une centaine d’hectares et exploite les calcaires et les marnes du Jurassique inférieur et moyen (Toarcien, Aalénien et Bajocien). Ces matériaux sont abattus à l’explosif et les différents fronts de taille, structurés en gradins, peuvent atteindre jusqu’à 45 mètres de hauteur.

- Plus d’information sur l’entreprise Ciments Calcia

Un peu d’histoire...

- Durant la seconde moitié du XIXème siècle, la production de chaux a connu un essor considérable en Deux-Sèvres, notamment dans la région d’Airvault. Cette chaux, principalement utilisée pour amender les sols « lourds » et « froids » de la Gâtine poitevine et du Bocage bressuirais, était fabriquée dans des fours à chaux dits « à feux continus », alimentés par de la houille en provenance de Saint-Laurs.

- Plusieurs fours à chaux de ce type, encore visibles, fonctionnaient à Airvault (la Fuye et Desmoulines), à Soulièvres (le Grand-Moiré et le Pont de Barroux), à Saint-Loup-sur-Thouet (la Grelotte)…

Séparation
 

Descriptif

Le belvédère de la

Vallée de Neuze

est ouvert au public.

Il n’est

cependant pas

accessible lors

des tirs de mine.

Pour toute information, contactez le

05.49.77.87.79.

 
Imprimer la page Version imprimable
Recommander cette page Recommander cette page


Consulter la carte du département

 

Le belvédère de la vallée de Neuze

 

Téléchargez la fiche descriptive du site

- En marge de la zone où est actuellement extraite la matière première, à proximité

de la D725E (déviation sud), L’entreprise Ciments Calcia a aménagé une aire de

stationnement et un point de vue, le belvédère de la vallée de Neuze. Ce dernier permet d’observer le fonctionnement d’une carrière en activité. Ce point de vue n’est pas

accessible au public lors des tirs de mine.

- A quelques kilomètres de ce belvédère, La partie sud de la carrière a fait l’objet

de travaux importants (talutage, plantations...) lorsque son exploitation a cessé.

Un belvédère -

Le belvédère du fief d’Argent - accessible par un chemin carrossable, y a été aménagé

et permet de découvrir le fonctionnement de la cimenterie avec les installation

s industrielles (vers le nord-ouest) et la zone en cours d’exploitation (vers le nord-est).

Inclus dans le périmètre d’exploitation du site d’Airvault, l’accès à ce belvédère est

cependant soumis à autorisation et n’est possible qu’en présence d’une personne

de l’entreprise.

- Tout savoir sur la fabrication du ciment (extraction, stockage, broyage [cru],

cuisson broyage [ciment]) :

- Pour plus d’infos sur les produits, cliquez ici

Lieux de mémoire

 

Le site de Veluché
Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne. Le 3 septembre

la France déclare la guerre à l’Allemagne : c’est le début de la seconde

guerre mondiale. Le 17 septembre 1939, la Russie envahit à son tour la

Pologne mettant ainsi en œuvre le protocole d’application du pacte

germano-soviétique. Varsovie tombe le 27 septembre et le 28 septembre

est signé à Moscou un accord germano-soviétique qui partage le territoire

polonais entre les deux protagonistes. Conformément aux accords

franco-polonais du 9 septembre 1939, renforcé par l’accord du 4 janvier

1940, une armée polonaise a pu être reconstituée en France. Le quartier

général des Polonais en France était à Angers. Cette armée, en tant qu’armée

étrangère d’un Etat allié était placée sous l’autorité du commandant en

chef de l’armée française.
Le 16 novembre 1939 est décidé l’implantation d’un camp de l’armée

polonaise sur le site de Veluché, à la lisière de la commune d’Airvault,

sur des terrains appartenant aujourd’hui à la cimenterie. Ces terrains

furent réquisitionnés à l’époque auprès de particuliers. L’appellation

officielle de ce camp est « Camp de circonstance de Saint-Loup-sur-Thouet »

; il devait permettre l’incorporation et la formation des unités combattantes

des 2e et 4e divisions polonaises, soit 32000 combattants. Une fois les

unités formées, elles étaient réparties dans les fermes des localités

voisines pour subir l’entraînement militaire nécessaire. Le camp de

Veluché servait de camp de base et de dépôt militaire pour toutes ces unités.

Pour consulter le contenu du livre écrit par Jean Médrala,

cliquez sur le lien ci-dessous, ouvrez l'onglet Histoire Pologne

 puis cliquez sur le titre La contribution des Polonais

dans la libération de l'Europe (1939 - 1945) de Jean Médrala

La nécropole nationale
Il s’agit d’un cimetière abritant 26 tombes de prisonniers de l'armée

coloniale. Il est situé en périphérie de la ville, au pied du terril de

la cimenterie. Après le départ des Polonais, les Allemands ont utilisé

le site comme camp de prisonniers (Marocains, Algériens, Sénégalais,…).

 

On ne sait combien de prisonniers étaient abrités dans le camp. Après la

guerre, 26 corps ont été découverts sous un tas de pierres, les sépultures

ont été aménagées immédiatement et de façon symbolique, en

souvenir des prisonniers décédés dans ce camp.

 

irvault est doté d’un patrimoine bâti intéressant, représentatif

de différentes périodes : la fontaine souterraine du XIIe siècle, les

maisons à colombage, les ponts médiévaux de Vernay et de Soulièvres,

les halles et les fours à chaux du XIXe siècle, les maisons de style Art Nouveau les Halles.

Son patrimoine naturel est riche grâce à la Vallée du Thouet.

Situé en

bordure de cette rivière, la prairie de Soulièvres vaste de 15 hectares

est d’une grande beauté.
La Vallée du Thouet offre des paysages naturels agrémentés

d’un patrimoine lié à cet environnement comme le pont de Soulièvres,

le pont de Vernay ou les moulins.


De plus, l’entreprise de cimenterie CALCIA a aménagé la Butte du Fief

d’Argent, terril créée suite à l’exploitation des carrières. On y trouve des tables

d’orientation, un parcours santé, un sentier botanique. Sur cette colline

culminant à 70 mètres, vous pourrez également profiter d’une vue merveilleuse

sur les alentours.

Historique :

Une usine de chaux est fondée en 1919 par la SA des ciments et matériaux

du Poitou. Trois fours à chaux verticaux produisent 50 t de chaux par jour.

La pierre provient d'une carrière attenante à l'usine. A partir de 1921, on y

fabrique également du ciment, mais des difficultés liées à la médiocre

qualité et à la trop faible productivité, contraignent la société à trouver

des capitaux extérieurs. L'usine est rachetée en 1931 par la Société

des ciments français, qui installe en 1934 un four rotatif d'une capacité

de 80 t par jour, provenant de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et datant

de 1913. Un deuxième four est installé en 1956, puis un troisième en 1961

(650 t par jour). Quelques logements d'ouvriers et un logement patronal sont

édifiés à proximité d'un logement de contremaître datant des années 1930.

En 1965 commencent les travaux d'une nouvelle unité de production comportant

deux lignes de fabrication parallèles, dotées chacune d'un four d'une capacité de

1500 t par jour ; la première ligne démarre en 1966, la seconde en 1970. Les deux

premiers fours rotatifs cessent de fonctionner en 1974 et sont démolis dans les

années 1980. En 1980 et 1983, les ateliers d'ensachage, d'expédition et de broyage sont modernisés. Un sixième four est installé en 1987. Actuellement, deux lignes

de cuisson, qui viennent d'être équipées de nouveaux systèmes de filtration, fonctionnent.
Dans les années 1970, 300 personnes travaillent sur ce site. En 2002, l'usine emploie 165 personnes.

Description :

Il ne subsiste que des vestiges des trois premiers fours à chaux verticaux

sous la forme d'un massif maçonné en moellon de calcaire. Les magasins des

années 1930 sont en pan de béton et brique de ciment et couverts

d'une voûte en arc segmentaire en béton. Les bureaux et laboratoires sont

en parpaing de béton, en rez-de-chaussée et toit en ciment amiante. Les

ateliers d'entretien sont en pan de métal et parpaing de béton avec toit en tôle

ou en ciment amiante. Tous les autres bâtiments sont en pan de béton et

parpaing de béton, dotés de plusieurs niveaux et couverts de voûtes segmentaires,

de terrasses. Les silos sont en béton armé et les cheminées, toutes circulaires

et d'une trentaine de mètres de hauteur, en parpaing de ciment réfractaire.

Documentation :

● Archives :

AD Deux-Sèvres, 1 F 6, enquête sur la reprise et le développement de la

vie économique en Poitou, Tours, 1918, T. I. P. 136
AM Airvault, matrices cadastrales, 1910.
Archives privées, plaquette éditée par la Société, vers 1970.

● Bibliographie :

BRES. L'industrie de la chaux et du ciment à Airvault. Mémoire de

maîtrise d'Histoire contemporaine, Université de Poitiers, 1973.
Le XXe siècle en Deux-Sèvres / dir. Marie-Claire Pontier, réd. Michel Bernier,

Michel Chaumet, Thomas Constantini . - La Crèche (Deux-Sèvres) : Geste Ed.,

2000. P. 102, 298
LOEZ, Alexandre. Les Deux-Sèvres : Monographie économique : agriculture

- commerce industrie. - Niort : Imprimerie Saint-Denis, 1926. P. 90
PINARD, Jacques. Les industries du Poitou et des Charentes :

Etude de l'industrialisation d'un milieu rural et de ses villes.

Poitiers : S.F.I.L., 1972. P. 262, 263, 351

● Annexe 1 :

Description de l'usine en 1933 extraite de : BRES. L'industrie de la

chaux et du ciment à Airvault. Mémoire de maîtrise d'Histoire contemporaine,

Université de Poitiers, 1973, p. 67 et suivantes.

"Le terrain de l'usine mesurait environ 4 ha pour une carrière de 65 ha.
En ce qui concerne l'usine de chaux :
- 3 fours à chaux d'une capacité de production de 50 t par jour avec un

monte-charge et un silo d'extinction.
- un corps de bâtiment à usage d'atelier de broyage en béton et bois,

où se trouvaient un broyeur à chaux - cylindre tournant garni de

pavés de quartz, broyant la matière qui traverse la couche de galets

sous l'effet de la rotation -, une bluterie ventilée avec un élévateur et

deux pesons d'ensachage, actionnée par un moteur électrique avec transmission .

Pour la cimenterie :
- un bâtiment en béton et bois : four Buhler de 35 t : four droit à feu

continu avec défournement automatique (ressemble à un four à chaux

avec un système d'aération perfectionné).
- un séchoir rotatif d'une capacité de 7 t à l'heure - cylindre monté sur

galets à l'intérieur duquel tournent deux vis sans fin transportant la

matière première ; le foyer se trouve au-dessous du cylindre.
- 4 silos à farine brute (broyat de cru), d'une capacité de 200 t

chacun, en béton armé.
- halle de briquetage où une presse moulait le cru mouillé en brique.
- halle à clinker où était défourné le ciment cuit.
- salle de pulvérisation avec matériel de broyage : broyeur à ciment

Davidsen de 60 ch, un broyeur à marteau Karr, un concasseur Blake.
- deux vis d'Archimède de 10 m de long avec élévateurs pour le

transport des produits.
- un magasin à silos où se dressaient quatre silos, de 250 t chacun,

en béton armé, munis de deux ensacheurs à pesons

Outre les installations des usines à chaux et à ciment,

l'entreprise comprenait :
- un laboratoire où le matériel assez rudimentaire se composait

d'une table d'analyses, et de divers autres instruments tel un

analyseur à gaz d'Orsat, une machine Michselis, une balance de précision.
- un bâtiment en bois à usage de bureau
- un bâtiment en parpaing servant de magasin
- un petit bâtiment : l'atelier de réparation où se trouvaient une forge,

deux meules à main, une perceuse, un treuil électrique pour plan incliné,

un établi avec deux étaux.

Pour le transport à l'intérieur de l'usine existait un réseau de voies

ferrées étroites (de 40), comprenant 17 aiguillages, sur lequel circulaient

21 wagonnets, dont 14 à la carrière. L'usine était reliée à la

gare d'Airvault par un embranchement de 1000 m de voies ferrées

de 60, muni de treize aiguillages où seize wagons étaient utilisés

au transport du produit fini ou du combustible. Deux tracteurs

Nans-Quad servaient à tirer ces wagons et wagonnets.

L'approvisionnement de l'usine en combustible se faisait par le

réseau ferroviaire depuis les mines de charbon de Faymoreau (85).
L'énergie électrique était amenée à l'usine par une ligne haute

tension de 800 m de longueur, sur poteaux métalliques, à trois

transformateurs dont un de 50 KW et deux de 100 KW".

Présentation du musée :

Situé au cœur du centre bourg médiéval, le musée d’Airvault présente des collections ethnographiques très diversifiées, dans un cadre architectural de caractère :

l’abbaye d’Airvault.

En savoir plus

Focus

Le musée municipal d’Airvault est installé dans l’ancienne abbaye des Augustins fondée

à la fin du Xe siècle par Aldéarde d'Aulnay, vicomtesse de Thouars. Il présente

une importante collection d’objets ethnographiques collectés dès les années

1970 par monsieur Jacques Guidez, érudit local. La vocation du musée est la

conservation du patrimoine local, matériel et immatériel en vue de sa transmission

au plus grand nombre.

Le site présente un intérêt architectural grâce aux vestiges des bâtiments

conventuels qui abritent le musée. Citons la salle dite du cuvier (fin du XIIe siècle)

voûtée d’ogives gothiques de style Plantagenêt, les anciennes portes de l’abbaye (XIIe et XVIIe siècles), la chapelle du XIVe siècle et le logis abbatial de la fin du XVIIe siècle.

L’ensemble a été classé Monument Historique par arrêté du Ministre de la

Culture le 15 septembre 1987.

Le musée présente au public des collections ethnographiques poitevines.

L’association des Amis du Musée d’Airvault participe à son animation.

Airvault, église Saint-Pierre


L'église Saint-Pierre à Airvault (dans les Deux-Sèvres) a vraisemblablement

été construite entre 1070 et 1150.

Elle conserve un riche décor sculpté intérieur, notamment d'étonnantes

sculptures qui encadrent les chapiteaux des piliers de la nef.

C'est à la fin du 10e siècle qu'une première abbaye est fondée, à proximité

du Thouet. Un siècle plus tard, le monastère est réformé par Pierre de

Saine-Fontaine qui instaure la règle des chanoines réguliers de saint Augustin.

La construction d'une nouvelle église, qui semble avoir été entreprise vers 1070,

s'achève vers 1150. Un important remaniement intervient au cours du premier

tiers du 13e siècle : le vaisseau central de la nef et le chœur sont couverts de

voûtes d'ogives ; des fenêtres hautes sont aménagées dans les murs du

vaisseau central de la nef.

L'église Saint-Pierre est construite selon un plan en croix latine que l'on retrouve

assez fréquemment dans les églises des principales abbayes poitevines

des 11e-12e siècles : longue nef à vaisseau central et collatéraux,

transept à chapelles orientées et chœur à déambulatoire sur lequel

ouvrent trois chapelles. Cependant, la nef présente la particularité

d'être précédée par une entrée monumentale ; celle-ci est composée

d'un porche surmonté d'une tribune.

La sculpture est très présente à l'intérieur de l'église. Dans la nef, les

chapiteaux des piliers sont agrémentés d'un riche décor diversifié :

des animaux, des feuillages, des sirènes, une scène de banquet qui

est parfois identifiée aux noces de Cana, des soldats combattants,

des chevaliers... Les chapiteaux sont encadrés de statues, personnages

debout portant parfois des livres. Ces sculptures constituent une particularité

du décor de la nef d'Airvault. Dans le chœur, on peut notamment remarquer

deux chapiteaux historiés. L'un d'entre eux est consacré à Adam et Ève ;

sur le second sont représentés les travaux aux champs.

L'église conserve également, dans le bras nord du transept, le tombeau

de Pierre de Saine-Fontaine. Celui-ci est porté par quatre atlantes.

Il est orné, sur sa face principale, de neuf personnages sous arcade et,

sur l'un des côtés, d'une maquette d'église qui rappelle le rôle constructeur de l'abbé.

Les sculpteurs sont également intervenus à l'extérieur de l'édifice,

notamment sur la façade. Celle-ci est structurée en trois travées par

des contreforts-colonnes ; elle est divisée en deux registres horizontaux

surmontés d'un pignon. Au rez-de-chaussée ouvre le portail central,

encadré par deux arcades aveugles. Ce portail est orné des Vieillards

de l'Apocalypse, sculptures restituées lors de la restauration menée

dans les années 2000. À gauche du portail, au niveau supérieur,

une arcade abrite les vestiges d'un cavalier qui domine le décor.

Ce cavalier représente l'empereur Constantin.

 Voici ce dont je vous vivre de belles histoires prés de chez moi



06/02/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres