Mais le chocolat c'est quoi....?
Le chocolat est produit à partir de la fève
de l'arbre appelé cacaoyer.
On en trouve différentes espèces réparties dans
les régions chaudes du monde. Sa culture est assez exigeante et le fruit produit,
appelé cabosse, est récolté deux fois par an lorsqu'il est à maturité. Le cacaoyer
existe sous différentes variétés comme les criollos, les forasteros et les trinitarios
qui produisent des cacaos de différentes saveurs et arômesA 10. Le cupuaçu,
une espèce proche du cacaoyer, permet également de produire un chocolat
Écabossage, fermentation et séchage
Le chocolat est énergétique, car il contient des glucides et des lipides.
Il contient divers antioxydants, dont certains possèdent des vertus, réelles ou exagérées :
- Riche en magnésium, mais également en potassium, phosphore et fer, le chocolat possède des effets décontractants.
- Le cacao est faiblement aphrodisiaque. Rapporté au chocolat, les effets seraient négligeables.
- Le cacao ajouté par certains industriels de la cigarette servirait à dilater les voies respiratoires pour offrir à la fumée un accès plus facile aux poumons.
- Son goût et son odeur forte font qu’il est utilisé comme composant des médicaments ou produits cosmétiques.
Juste après la récolte, la cabosse est fendue avec une machette
et vidée de ses fèves et de sa pulpe, le plus souvent à quelques mètres
du lieu de récolte52. Les fèves sont égrainées de l'axe central, triéesA 11,
placées dans des bacs et recouvertes de feuilles de bananier53. D'autres
plantations laissent les graines en tas ou utilisent des paniers suivant les
moyens qu'elles ontA 11. La température varie de 40 °C à 50 °C54. On les
laisse reposer environ une semaine en les brassant régulièrementA 11.
Trois fermentations55 vont débarrasser les fèves de leur pulpe, réduire le
goût amer en acidifiant le milieu, solubiliser la matière grasse formant un film
autour de la phase hydrosoluble, ce qui permet l'hydrolyse enzymatique qui
développe les précurseurs d’arôme (acides aminés et produits de dégradation
des glucides)52.
Une première fermentation alcoolique se déroule de façon anaérobique sous
les feuilles de bananiers. Des levures transforment la pulpe acide et sucrée
des cabosses en éthanol durant cette phase. C'est la même fermentation
que pour le moût de raisin.
Une seconde fermentation, dite fermentation lactique, se déroule très
rapidement pendant deux jours : les bactéries lactiques transforment
l’alcool en acide lactique qui favorise la conservation naturelle du cacao.
Une troisième fermentation, la fermentation acétique est favorisée par le
développement de bactéries acétiques sur les jus qui s'écoulent et avec l'air
qui pénètre dans les tas de fèves. La température élevée tue le germe de
la fève de cacao. Durant cette phase, les fèves changent de couleur :
pendant la récolte, elles sont blanches ou violettes et virent après la
fermentation au violet-pourpre voire rouge à brun chocolat en
profondeur. La fermentation acétique libère des hydrolases (notamment la protéase) transformant les protéines en acides aminés et les glucides complexes en
glucides simples à l'origine des précurseurs d'arômesA 12.
À ce stade, elles contiennent encore 60 % d’humidité qu’il faut réduire
à 7 % pour assurer une conservation et un transport optimaux.
Les fèves sont alors séchées au soleil (séchage naturel) ou dans
des séchoirs pendant 15 jours (ce séchage apporte une odeur de
fumée au chocolat)A 13 et parfois lavées (Madagascar)56. Elles
sont retournées de façon régulière afin d'assurer un séchage
homogène52. Le séchage comme la fermentation joue sur les
arômes du cacaoA 13. Elles sont ensuite expédiées et le reste
du traitement se déroule en chocolaterieA 14.
Torréfaction, concassage et broyage
Comme pour le café, les fèves sont torréfiées afin d'augmenter leur
arôme. Cette phase se déroule après nettoyage des graines dans
un torréfacteur. Les fèves sont cuites à cœur avec leur coque puis
elles sont décortiquées. Elles sont ensuite broyées à l'aide d'une
meule et transformées en éclats, que l'on appelle nibs ou grué.
La torréfaction dure en général 40 minutes à 140 °C. Mais elle
diffère suivant les variétés et les arômes que l'on désire obtenir.
La torréfaction permet aussi de réduire l'humidité des fèves de 7 % à 2 %A 14.
Les grains de cacao sont broyés grossièrement (étape du décorticage
séparant les cotylédons des coques et germes par un système de
ventilation et de vibration) puis plus finement à chaud (50 à 60 °C
) pour fondre et obtenir une pâte visqueuse malaxée :
la masse de cacao (en). Chauffée à 100-110 °C, cette
pâte devient liquide : c'est la liqueur de cacao. Le beurre de cacao
est séparé de cette liqueur par pression (les résidus solides de
ce broyage, les tourteaux, donnent par pulvérisation le cacao en poudre).
Cette étape se déroule dans une broyeuse hydraulique constituée de
plusieurs cylindres de plus en plus serrés et permettant d'affiner
le broyage. Cet affinage permet de réduire la fève en grains très
fins (18 μm57) non décelables sur le palais de la boucheA 14.
Ajout d'ingrédients et conchage
Les étapes précédentes ont permis d'obtenir une masse de
cacao à laquelle on va ajouter différents ingrédients suivant
le chocolat que l'on désire. Le chocolat noir est fabriqué en
mélangeant beurre de cacao pour le fondant, cacao solide
- également nommé « tourteau » - pour le goût, et sucre.
Plus il y aura de sucre, moins le pourcentage de cacao sera élevé.
Du lait en poudre est ajouté si on désire du chocolat au lait.
- Pour obtenir du chocolat noir, on ajoute à la pâte de cacao du sucre
- et éventuellement du beurre de cacao pour le fondant
- (ou une autre graisse végétale).
- Pour obtenir du chocolat au lait, on ajoute à la pâte de
- cacao du beurre de cacao (ou une autre graisse végétale),
- du lait en poudre et du sucre.
- Pour obtenir du chocolat blanc, on ne garde que le beurre de
- cacao, et on ajoute du lait en poudre et du sucre.
- Pour tous les chocolats, on ajoute souvent des arômes ou épices :
- très fréquemment de la vanille, mais aussi d'autres épicesN 2.
Le conchage est le fait de chauffer le cacao afin d'augmenter
l'homogénéité, l'arôme et l'onctuosité du futur chocolat. Il dure
environ 12 heures et se déroule à environ 70 °C dans une mélangeuse
qui brasse lentement le mélange de chocolat. Durant cette étape,
on peut ajouter des émulsifiants. Les chocolats industriels contiennent
presque tous un émulsifiant sous forme de lécithine de soja,
qui prolonge l'homogénéité du mélangeA 15.
Depuis le 23 juin 2000, une directive européenne59 permet
d'utiliser d'autres matières grasses végétales ("MGV"), moins
chères que le beurre de cacao pour la fabrication du chocolat,
dans la limite de 5 % du poids total du produit fini60. Sont considérés comme MGV : l'illipé,
l'huile de palme, le sal, le beurre de karité, le kogum gurgi
et les noyaux de mangueA 16. Cette directive a été adoptée
dans un souci d'harmonisation européenne pour ne pas
déséquilibrer la concurrence d'une part, et d'encadrer
certaines pratiques d'autre part61. En effet, sous la pression des industriels
du chocolat, plusieurs pays autorisaient déjà des matières végétales en proportion
plus ou moins variable62. Pour satisfaire la demande de certains
consommateurs connaisseurs, des marques ont créés leur label
« 100 % beurre de cacao » pour signaler sur certains chocolats
que c'est un chocolat de dégustation qui respecte la
composition traditionnelle du cacaoA 16.
Tempérage et moulage
Le conchage terminé, le chocolat est stocké dans des réservoirs
à 40 °C avant de passer dans une tempéreuse. Le tempérage
du chocolat consiste à amener le beurre de cacao dans sa forme
cristalline la plus stable. Le beurre de cacao est composé de cinq
molécules grasses différentes fondant chacune à des températures
distinctes (comprises en 26 et 31 °C), et ce mélange donne au
chocolat un haut degré de cristallinité : il peut cristalliser en six
formes différentes. Parmi ces six états, le tempérage amène au
plus stable : la forme dite bêta du beurre de cacao63.
Le tempérage donne au chocolat (une fois qu'il a été refroidi)
un aspect brillant et lisse, une dureté et un fondant caractéristiques
ainsi qu'une plus longue durée de conservation.
Le chocolat fond à partir de 36 °C. La courbe de cristallisation
varie selon la proportion du beurre de cacao : pour du chocolat noir, une
fois que tout le chocolat est fondu il faut le refroidir jusqu'à environ 28 °C
puis le réchauffer à 32 °C sans jamais dépasser cette température.
Pour finir, il faut le refroidir le plus rapidement possible autour de 20 °C.
Le chocolat est amené à l'état liquide au-delà de 36 °C. Il est ensuite
ramené à l'état solide mais instable (température basse), stabilisé à la
température haute et enfin, fixé lorsqu'il est complètement refroidi.
La température basse permet d'amorcer la cristallisation, celle de travail
permet aux cristaux de s'ordonner dans leur forme stable. Si le chocolat
descend en dessous de la température basse ou dépasse celle de travail,
il n'atteindra pas la forme bêta du beurre de cacao et des marbrures se
formeront, il aura une texture pâteuse. Il suffit alors de refondre le
chocolat et de recommencer autant de fois que nécessaire jusqu'à la
réussite du tempérage, le chocolat ne perdant pas ses propriétés
lors de l'opération64. C'est le principe du cycle des tempéreuses.
Techniques
Même si le chocolat fond à 36 °C, on le chauffe à une plus haute
température pour aller plus vite car c'est un mauvais conducteur de
chaleur : à partir de 40 °C pour le chocolat blanc et jusqu'à 55 °C
pour le chocolat noir ; au-delà il risque de brûler. Jusqu'à la dernière
étape de chauffage, il est nécessaire de toujours remuer le chocolat
afin que la température soit uniforme. Il faut le maintenir à la température
haute exactement pendant toute la durée du travail. Il ne faut jamais
faire tomber de l'eau dans le mélange, il ne pourra être tempéré65.
Dans la méthode industrielle, faire fondre le chocolat puis le refroidir
jusqu'à la température basse : des cristaux se forment, il épaissit.
Mélanger pour répartir les cristaux et réchauffer à 32 °C. Travailler et
faire refroidir à 20 °C.
Dans la méthode du marbre, faire fondre le chocolat, en étaler 2⁄3 sur
un marbre et travailler à la spatule jusqu'à ce qu'il épaississe légèrement.
Rajouter le 1⁄3 restant qui le fera remonter à 32 °C.
La méthode dite d’ensemencement consiste à faire fondre 2⁄3 du chocolat,
rajouter le tiers restant hors du feu et remuer jusqu'à la fonte complète.
Pour une meilleure répartition de la chaleur, il est conseillé d'ajouter le
chocolat solide sous forme de petits éclats, la semence. Attendre qu'il
descende à la température basse et réchauffer à 32 °C63.
Il existe des machines qui chauffent et refroidissent le chocolat
en respectant les courbes de cristallisation. Ces machines,
appelées tempéreuses le mélangent en permanence et le
maintiennent à la bonne température pendant toute la durée du travail.
Moulage
Pour obtenir la forme ou le motif désiré, le chocolat est directement
versé dans des moules. Il s'agit du moulage du chocolat. Des ingrédients
supplémentaires comme des noisettes, du riz soufflé ou des raisins
peuvent être ajoutés selon la friandise que l'on désire. Les moules et
le chocolat passent dans une machine appelée tapoteuse qui répartit le
chocolat dans le moule. Enfin, il passe dans un tunnel réfrigéré qui
le refroidit instantanément.
Blanchiment
Il existe deux types de blanchiment. Le blanchiment gras est dû à une
décristallisation qui fait ressortir en surface une fine couche de matière
grasse. Cette décristallisation se produit lors de variations brutales de
température ou lorsque le chocolat vieillit66,67. Le blanchiment gras peut
aussi provenir d'une sudation du fourrage. La graisse d'un fruit confit ou
d'un praliné peut migrer vers la surface du chocolat. Pour éviter cette migration,
les chocolatiers font un double enrobage. Une tablette de chocolat blanchie
peut dans une certaine mesure être refondue pour être consommée quand
même. En effet, en théorie les cycles de cristallisation du chocolat sont infinis.
Le second type de blanchiment est une cristallisation du sucre en surface,
le plus souvent à cause de l'humidité68.
Afin d'éviter ces désagréments le chocolat doit être stocké à une température
constante d'environ 16 °C et ne pas dépasser 19 °C et un taux d'humidité de 65 %.
Une armoire à chocolat permet de mieux contrôler ces éléments69.
Types
Le chocolat noir, aussi appelé chocolat fondant ou chocolat amer,
est le chocolat à proprement parler. C'est un mélange de cacao et
de sucre70 qui doit contenir au minimum 35 % de cacao. En dessous,
les grandes marques utilisent « confiserie chocolatée » à défaut de terme légal71.
La quantité de sucre utilisée dépend de l'amertume de la variété de cacao utilisée.
Le chocolat au lait est du chocolat qui est obtenu en ajoutant du lait en poudre ou du lait concentré. La loi américaine exige une concentration minimum de 10 %
de cacao72. Les réglementations européennes et suisse indiquent un
minimum de 25 % de cacao73. Il est aussi calorique que le chocolat noir
- moins gras mais plus sucré. Typiquement, il contient un peu moins de 40 %
de cacaoN 3. Cependant on peut trouver chez certaines enseignes de luxe des
chocolats au lait à 45 % de cacao ou plus74,N 4,75. Le chocolat au lait a été
inventé par Daniel Peter76
Le chocolat blanc est une préparation à base de beurre de cacao,
additionné de sucre, de lait et d'arôme. Bien qu'il soit reconnu comme
chocolat il n'est pas composé de cacao. Il est utilisé en confiserie
pour jouer sur le contraste des couleurs, ou sous forme de plaquesN 5.
Le chocolat de couverture est un chocolat de très bonne qualité
utilisé par les chocolatiers et les pâtissiers comme matière première.
Il peut être noir ou au lait, mais contient au moins 32 % de beurre de
cacao, ce qui le rend très fluide pour réaliser un enrobage plus fin
qu'un enrobage classique.
Le chocolat sans sucre ajouté a connu une croissance de 30 % en
volume par an entre 2002 et 2006. On le fabrique soit en supprimant
le sucre, on obtient alors un chocolat à 99 % de cacao, soit en
substituant le saccharose par du maltitol77.
Appellations spécifiques
L'organisme mondial du commerce du cacao (International C
ocoa Organization ou ICCO) a mis en place depuis 1994 une liste
des pays producteurs de cacaos fins ou cacaos à saveurs remarquables
par leur arôme et leur couleurA 17.
En France, l'Institut national de l'origine et de la qualité classifie les chocolats de
qualité de la manière suivanteA 17 :
- les « chocolats d'origine » doivent être produits à partir de cacao provenant
- d'un seul pays ;
- les « chocolats de crus » sont issus de cacao d'une région géographique
- identifiée voire d'une plantation unique ;
- les « chocolats grands crus » caractérisent les chocolats dont le cacao a un caractère particulier identifiable de façon unique ce qui justifie un prix élevé.
Principaux crus de cacao
- Fernando Po de Guinée équatoriale
- Puerto Cabello du Venezuela
- Chuao du Venezuela (cru très réputé et recherché)
- Mangaro de Madagascar
- Arriba Summer Superior d'Équateur
- Los Ancones de St Domingue (République Dominicaine)
Les crus apportent des notes variées selon leur pays de culture :
Forastero aux notes grillées de croûte de pain chaud du Ghana,
de l'Équateur (avec des arômes de tête aux notes fleuries),
fèves Criollo aux notes de fruits rouges (Vénézuela, Madagascar),
fèves Trinitario aux notes de fruits secs ou de torréfaction, fèves
Porcelana aux notes de lait chaud, miel et fruits jaunes78,79,80.
Consommation
Le chocolat se consomme à une température d'environ 20 °C.
C'est un produit qui supporte mal les écarts de température
car ils provoquent sa fonte ou son blanchissement (dû à
l'accumulation de sucre ou de beurre de
cacao en surface). Il faut également le conserver à l'abri
des odeurs en raison de sa forte teneur en graissesA 18.
Formes
Il peut être consommé en boisson (en général avec du lait),
en tablettes, en bouchées (telles que les Coussins de Lyon) et
sous de nombreuses autres formes. Il se marie très bien avec les
alcools, en particulier avec la ChartreuseN 6 et les fruits secs.
Tablettes
Depuis la découverte des frères Fry en 1847, le mélange
« sucre-beurre de cacao-chocolat en poudre » est toujours en vente.
Les formats couramment rencontrés sont les tablettes (de 100 g,
70 g et 30 g pour les tablettes de dégustations) et les carrés en
accompagnement de café, d'environ 5 g. Il n'y a pas de contrainte
règlementaire, les limites sont d'ordre marketing.
Confiseries et préparations
On appelle « bonbons de chocolat » des bonbons d'une
dizaine de grammes composés de chocolat. Parmi ceux-ci
figurent les pralines, les bonbons enrobés dont l'intérieur
peut être composé de ganache ou de praliné et les dragées.
Il peut être consommé sous forme de barre chocolatée qu'on
appelle bouchée, selon le fourrage et la forme.
Pour fabriquer une dragée, on met en rotation dans la turbine
un noyau solide (noisette, riz soufflé ou autre), on ajoute
progressivement du chocolat liquide qui enrobe le noyau.
On appelle cette opération charger en chocolat. Quand le poids
de chocolat est atteint, on réalise un
enrobage avec du sucre ou du glucose pour constituer une
croûte cassante, et un agent brillant ou de glaçage peut-être ajouté81.
Il existe bien d'autres formes de confiseries, les sucettes
par exemple82.
Le chocolat est utilisé dans la fabrication de nombreux autres
produits tels que la ganache, le gianduja ou le praliné.
Sculpture
De nombreux chocolatiers présentent leur talent en réalisant
des sculptures83. La réalisation de la plus belle sculpture ou
« pièce en chocolat » est à la base de tout concours : une
réalisation en chocolat avec un thème imposé, dans un délai
imparti et parfois avec les matériaux imposés, en particulier
dans le cas de concours parrainés par un fabricant. La chocolaterie
est une des disciplines du concours du meilleur ouvrier de France84.
Dégustation
Le chocolat comporte, selon les sources, jusqu'à 500 molécules
identifiées85 ou 300 composants86. Les arômes sont liés à l'histoire
et la transformation de la fève de cacao en cacao, puis en chocolat.
En effet, les agents précurseurs des arômes se forment lors de la
fermentation et le séchage de la fève de cacao87,88.
Sept critères sont pris en compte lors de la dégustation du chocolatA 19 :
- l'aspect du chocolat avec sa couleur, ses défauts et sa brillance ;
- la casse du chocolat, nette ou souple ;
- les odeurs au nez ;
- la texture en bouche, lisse ou granuleuse, fondante, collante;
- le goût avec acidité, amertume, sucré et astringence ;
- les flaveurs en bouche et en rétronasal ;
- la longueur en bouche.
Consommation mondiale
La consommation mondiale en 2003/2004 de cacao
(c’est-à-dire le cacao contenu dans tous les produits
de chocolat) a été d'environ 0,57 kg/personne ou
1,03 kg/personne si l'on exclut la Chine, l'Inde et
'Indonésie dont les grandes populations ont une
influence disproportionnée sur les statistiques.
Il existe toutefois de grandes variations régionales :
la consommation moyenne par personne était d'environ 1,99 kg en
Europe, 1,30 kg en Amérique, 0,12 kg en Asie/Océanie et 0,14 kg en Afrique89.
En Europe, la consommation est plus forte dans les pays du Nord et
alpins et plus faible dans les pays du Sud. Le premier pays consommateur
est la Suisse (bien qu'une partie substantielle, estimée à 20 %, soit liée
au tourisme90) avec 10,05 kg par an et par habitant, suivi du Royaume-Uni,
de l'Allemagne, et de la Belgique. L'Espagne, le Portugal, la Slovénie et la
Pologne (avec 840 g par an et par habitant) sont les plus faibles
consommateurs. À titre de comparaison, la Chine consomme 120 g
de chocolat par an et par habitant et les États-Unis 5,45 kg91.
Occasions
La consommation de chocolat varie dans l'année avec deux pics
de consommation à Noël et à Pâques. De manière générale, trois
grands facteurs influent sur la consommation de chocolat :
- les habitudes alimentaires ;
- l'environnement économique ;
- le climat.
Au Japon, par exemple, les femmes offrent à leurs connaissances
(collègues, famille) des chocolats à l'occasion de la Saint-Valentin.
Composition chimique
Le chocolat est composé de :
- glucide, forte teneur en sucre dans sa composition ;
- lipide, en particulier l'acide stéarique dans le beurre de cacao ;
- théobromine (2–2,2 % du poids à sec), alcaloïde amer de
- la famille des méthylxanthines (famille qui comprend aussi la
- caféine ou la théophylline), principal alcaloïde contenu dans
- le cacao et le chocolat92 ;
- flavonoïdes (catéchine et épicatéchine) (cf. antioxydant) ;
- phényléthylamine (PEA), 0,4 à 6,6 microgramme par gramme
- de chocolat. C'est un alcaloïde endogène parfois décrit comme
- composé d'amour93 qui est rapidement métabolisé par la
- monoamine oxydase-B et n'atteint pas le cerveau dans des
- quantités significatives ;
- vitamine A, B12, D, E94 ;
- tryptophane95, un des acide aminé essentiel
- précurseur de la sérotonine ;
- caféine (0,6–0,8 %)92,96 ;
- et la théophylline, présente seulement en très petites quantités.
Le chocolat est un stimulant doux pour les humains,
principalement en raison de la présence de théobromine97
. Il contient en outre du magnésium, du phosphore, du
potassium et du fer98 ; 100 grammes de chocolat au lait
fournissent un tiers des apports journaliers recommandés de magnésiumN 7.
Effets sur la santé
Le chocolat contient une grande quantité de substances
chimiques antioxydantes (flavonoïdes, de la famille de
s polyphénols ou « tanins ») découvertes dans les
fèves de cacao qui seraient à l'origine de ses qualités99.
Ces substances possèdent de nombreuses propriétés.
Manger régulièrement du chocolat noir en quantités modérées
peut avoir des effets positifs sur la santé ; le cacao ou le chocolat noir,
en particulier, sont bénéfiques pour le système circulatoire100.
D'autres effets bénéfiques ont été suggérés, tels qu'un effet
anticancer, nootropique (stimulation cérébrale), de prévention de la
toux ou antidiarrhéique101. Le chocolat est par ailleurs réputé aphrodisiaque, mais ce
t effet n'a jamais été prouvé.
D'un autre côté, la consommation excessive d'aliments riches
en énergie, tel que le chocolat, est suspectée d'augmenter le
risque d'obésité sans une augmentation correspondante de l'activité.
Le chocolat brut est riche en beurre de cacao, une graisse qui est enlevée
durant le raffinage du chocolat, puis ré-ajoutée en proportion variables
lors de la fabrication. Les fabricants peuvent également ajoute
d'autres graisses, des sucres et du lait, qui augmentent le contenu calorique du chocolat.
Il existe également une préoccupation quant à un léger
empoisonnement au plomb pour certains types de chocolat
(voir la section Métaux lourds).
La BBC rapporte une étude indiquant que la fonte du chocolat
dans la bouche provoque une augmentation de l'activité cérébrale
et des pulsations cardiaques plus intenses qu'un baiser passionné,
et durant quatre fois plus longtemps après l'arrêt de l'activité102.
Le « chocolat cru103 » est considéré avoir des effets encore plus
bénéfique par les crudivores car il permet de conserver les saveurs
et les nutriments originels (vitamines, minéraux) altérés lors de la
torréfaction104. Ce type de chocolat était mangé jusqu'à l'époque
d’Anne d'Autriche qui privilégia la torréfaction développant les
arômes typiques de cacao105.
Système circulatoire
Le cacao ou le chocolat noir pourraient avoir des effets bénéfiques
sur la santé humaine. Cela est principalement dû à une substance
particulière présente dans le chocolat : l'épicatéchine106.
Les flavonoïdes du cacao ont des effets anti-inflammatoires107 limitant
l'hypertension108. Il existe une légère réduction de la pression artérielle109
et un meilleur contrôle de la taille des vaisseaux après avoir consommé
quotidiennement du chocolat noir110,111,112,113.
Il existe même un régime hyperlipidique, appelé « régime gras »114 qui
met en avant la consommation de chocolat et de cacao en poudre en
capsules. Cependant, la consommation simultanée de lait (séparément
ou incorporé comme chocolat au lait) en diminue fortement le bénéfice115.
La poudre de cacao traitée à l'alcali (appelée « chocolat hollandais » du fait
de l'inventeur de la méthode : Van Houten) réduit fortement les capacités
antioxydantes par rapport à la poudre de cacao brute116 car ce processus
détruit la plus grande partie des flavonoïdes117.
Un tiers des graisses du chocolat sont constitués par l'acide stéarique, un
acide gras saturé, et par l'acide oléique, un acide gras insaturé. Cependant
au contraire des autres graisses saturées, l'acide stéarique n'augmente pas
le niveau de lipoprotéine de basse densité (LDL), intimement lié au taux de
cholestérol dans la circulation sanguine118,119. Ainsi, malgré le degré
de saturation du beurre de cacao, celui-ci ne semble pas induire
d'athérosclérose120. Autrement dit, la consommation de relativement
grandes quantités de chocolat noir et de cacao n'augmente
vraisemblablement pas le niveau de « mauvais cholestérol »
(ou LDL). Cela pourrait diminuer même la quantité de LDL
produite par le foie121.
Au final, la consommation de chocolat est corrélé avec une
diminution du risque de survenue de maladies cardio-vasculaires,
concernant également les accidents vasculaires cérébraux.
Ces constatations reposent toutefois essentiellement sur des
études observationnelles et non sur des étude randomisées,
avec un risque de biais statistique122.
Métaux lourds
Parmi les produits du régime alimentaire occidental typique,
le chocolat possède l'une des plus fortes concentrations de plomb,
et peut potentiellement provoquer une légère intoxication au plomb
(saturnisme). Des études récentes ont montré que, bien que les grains
eux-mêmes absorbent peu de plomb, il a tendance à se lier au cacao et
une contamination peut se produire pendant le processus de fabrication.
Une étude scientifique de 2005 a trouvé des quantités significatives de
plomb dans le chocolat123. Cependant, les données sont rares et
contradictoires. Dans une étude de l'USDA en 2004, des niveaux
moyens de 0,0010 à 0 0 965 µg de plomb par gramme de chocolat
ont été observés dans les échantillons testés, mais en 2002, une
étude suisse avait trouvé un taux de 0,769 µg dans un gramme de
chocolat, ce qui est proche de la limite internationale fixée à 1 µg de
plomb par gramme de chocolat. En 2006, la FDA américaine a diminué
d'un cinquième la quantité de plomb admissible dans les sucreries,
mais le respect de cette règle est purement volontaire124.
Alors que des études montrent que le plomb consommé dans
du chocolat n'est peut-être pas complètement absorbé par le
corps humain, il n'y a pas de niveau limite connu pour obtenir
un effet sur la fonction cérébrale des enfants, et de petites
quantités de plomb peuvent provoquer des déficits de développement
neurologique permanents, y compris une réduction du QI125.
Selon une étude de Öko-Test certains chocolats amers provoquent
une augmentation de la teneur en cadmium, ce qui peut également
entraîner un risque pour la santé.
Risque d'obésité
Le chocolat est particulièrement énergétique car il contient
beaucoup de glucides et de lipides : 500 kcal pour 100 g
(550 kcal dans le chocolat au lait). 100 grammes de chocolat
noir apportent un quart des besoins quotidiens moyens d'une
femme qui sont de l'ordre de 1 800 à 2 000 kcal/jour126.
Le chocolat est composé en grande partie de graisse et de sucre.
Le chocolat contient, en plus d'autres ingrédients, du saccharose
(sucre de table, un disaccharide : Glucose-fructose). L'index glycémique
(IG) du chocolat est comparable avec le pain de seigle. Avec un IG de 65,
il est dans la moyenne.
La principale préoccupation des nutritionnistes est que bien que
la consommation de chocolat n'affecte pas négativement le taux
de cholestérol sanguin, la pression artérielle ou l'oxydation du LDL,
il n'est pas évident que les biomarqueurs des maladies
cardiovasculaires le soient également. De plus, la quantité
nécessaire pour provoquer cet effet irait de pair avec une grande
quantité de calories qui, sans réduction par ailleurs, provoquerait
un gain de poids. En conséquence, la consommation de grandes
quantités de chocolat noir dans le but de se protéger des maladies
cardiovasculaires a été décrite comme « scier la branche sur laquelle
on est assis »127.Voyez ce dont un chocolatier a réalisé je
ne voudrais pas les porter.
Psychostimulation
Jusqu'au début du XIXe siècle siècle, le chocolat était vendu en
pharmacie en tant que fortifiant128. En effet, la poudre de cacao
contient 1 à 3 % de théobromine, produit voisin de la caféine ;
mais il a clairement un effet différent sur l'organisme, car il est
doux et stimulant de manière permanente, et affecte l'humeur.
Pour les hommes, ce pourcentage est sans danger.
D'autres composants affectent l'humeur, entre autres :
l'amphétamine ; la phényléthylamine, précurseur de la
sérotonine ; le tryptophane, un antidépresseur naturel ;
l'anandamide, un cannabinoïde découvert en 1996 par des
chercheurs de l'université de San Diego129. Ce dernier est
un dérivé de l'acide arachidonique, comme le THC présent
dans le cannabis. Ses effets sur les récepteurs nerveux
sont voisins mais beaucoup plus rapides en raison de la
réduction des anandamides. Il faudrait cependant plusieurs
kilos de chocolat pour un effet sensible130,131.
Autres bénéfices
Plusieurs études sur des populations ont observé une augmentation
du risque de certains cancers chez les personnes consommant
fréquemment des aliments de type malbouffe tels que le chocolat132.
Cependant il n'y a pas de preuves d'une influence du chocolat noir,
riche en flavonoïdes, sur le risque de cancer. Certaines études
laissent penser que les flavonoïdes contenus dans le cacao
pourraient posséder des propriétés anticarcinogènes132,
mais ce n'est pas démontré.
D'autres études suggèrent qu'un type de cacao spécialement
formulé pourrait être nootropique et retarder le déclin lié
à l'âge des fonctions cérébrales133.
Mars Incorporated, une société produisant des barres
chocolatées, étudie depuis les années 1990 les flavonols134.
La société est en relation avec l'industrie pharmaceutique
pour produire des médicaments basés sur les molécules
de flavanol du cacao, qui pourraient notamment aider à
traiter le diabète ou certaines démences135.
D'autres recherches indiquent que le chocolat pourrait
prévenir les toux persistantes. La théobromine a été montrée
comme étant un tiers plus efficace que la codéine, le principal
médicament contre la toux136.
Les flavonoïdes peuvent inhiber le développement de la diarrhée,
suggérant un effet antidiarrhéique du cacao137.
Les tanins, le fluor et les phosphates contenus dans le cacao
ont des propriétés anti-carie qui compensent sa forte teneur
Le cacao contient de l'acide phénylpropanoïdique, qui a un
impact sur la croissance des cellules de la peau141. Ainsi,
le chocolat pourrait améliorer la cicatrisation, réduire les
dommages cutanés et les rides, et prévenir le risque
d'ulcère gastrique. La vitamine E et surtout les flavonoïdes
(catéchine et épicatéchine) permettent également d'améliorer
la densité et l'hydratation de la peau ainsi que la photoprotection
en augmentant la circulation sanguine au niveau cutané142.
Le chocolat peut aussi donner lieu à des allergies, que ce soit
en raison du cacao143 ou des substances ajoutées (soja, lait, noisettes...)144
Effets non prouvés
Aphrodisiaque
Les traditions romantiques identifient fréquemment le chocolat
à un aphrodisiaque. Les qualités réputées aphrodisiaques du
chocolat sont le plus souvent associées avec le simple plaisir
sensuel de sa consommation. Bien qu'il n'y ait aucune preuve
que le chocolat soit réellement un aphrodisiaque, offrir du
chocolat reste un comportement chargé de connotations145,146.
Acné
Une croyance populaire dit que le chocolat peut causer l'acné.
Cependant, aucune étude scientifique n'a pu l'étayer147,148,149.
Diverses études pointent plutôt la nature hautement glycémique
de certains aliments tels que le sucre, le sirop de maïs et d'autres
simples hydrates de carbone comme cause de l'acné150,151,152,153,154.
Le chocolat en lui-même a un indice glycémique bas155.
De plus, il a été suggéré que puisque le chocolat augmente
le niveau de sérotonine dans le cerveau, il pourrait au contraire
diminuer le stress et aider à réduire l'acné156. D'autres causes
alimentaires de l'acné ne peuvent être exclues, mais nécessitent
des recherches plus rigoureuses157.
Addiction
Il existe plusieurs études concernant l'hypothèse selon laquelle
le chocolat serait addictif158. La dépendance physique n'entre
pas en ligne de compte.
Plusieurs molécules peuvent jouer un rôle dans cette supposée addiction :
- Les alcaloïdes ont un effet psychostimulant par augmentation
- de la sécrétion d'adrénaline98. La théobromine, présente
- en plus grande quantité, n’a presque aucun effet sur le
- système nerveux central, contrairement à la caféineN 8 ;
- La molécule de PEA stimule les neurones dopaminergiques
- et noradrenergiques. Cependant, elle est présente en plus
- grande quantité dans d'autres aliments tels que certains
- fromages ou charcuteries sans provoquer d'effet98 ;
- L'anandamide, dont les effets peuvent être comparés à
- ceux du cannabis, peut expliquer les effets euphorisants
- du chocolat. Mais cette molécule n'est présente qu'en infime quantité159.
Cette addiction est parfois nommée Chocoholisme.
Animaux de compagnie
Le chocolat est dangereux pour les animaux de compagnie.
Il peut être mortel,
en particulier pour les chiens,
les chats,
les rats, les perroquets ou
les chevaux. En effet, il contient
de la théobromine, un produit chimique semblable à la caféine,
qui stimule le système nerveux et que leur métabolisme ne
permet pas d'éliminer.
Ainsi, si un chien mange du chocolat dans des quantités
non négligeables (150 g est une dose potentiellement
létale pour un petit chien160), la théobromine, qui reste
pendant vingt heures dans sa circulation sanguine, peut
causer des convulsions épileptiques, un infarctus, des
hémorragies internes et finalement la mort. En cas d'ingestion,
il faut administrer un vomitif dans un délai de deux heures
(sauf pour les rats161) ou l'amener chez le vétérinaire.
Celui-ci tentera à l'aide d'un traitement de limiter l'absorption
de la théobromine par l'organisme162,163,164.
Une dose plus faible peut entrainer d'autres lésions,
notamment une cécité, chez l'espèce canine.
Les grands noms du chocolat
Avant de devenir de grands noms du chocolat,
il s'agissait tout d'abord de grands hommes tels que
Attention la gourmandise est un vilain défaut!!!!
Van Houten ou encore Suchard. Ces différentes personnes vécurent
durant le XIXe siècle, où l'industrialisation, la démocratisation et le
nationalisme formaient les grandes tendances humaines et matérielles.
Que ce soit en France, en Suisse ou en Italie, chacun de ces chocolatiers
cachaient en réalité des inventeurs, chimistes ou entrepreneur,
qui auraient tout fait pour perdurer dans leur domaine, en créant
de nouvelles structures ou compositions chocolatées, tels que le
Gianduja (mélange de cacao, sucre et noisettes), l'utilisation
de l’énergie hydraulique, ou encore en manœuvrant habilement
le chocolat pour en faire une « confiserie pharmaceutique ».
C'est ainsi que naîtra un chocolat fin, pour les gourmets et
avec une saveur en bouche des plus remarquables.
Les quelques grands noms contemporains du chocolat sont
Poulain 165, Côte d'Or, Van Houten 166, Suchard 167,
De Neuville 168, Ligasia 169, Jeff de Bruges 170, Lindt 171,
Pierre Hermé 172.
Eh oui le bonheur de manger et de déguster une bonne mousse au chocolat. Surtout celle au torchon.. Je pense qu'une personne se reconnaîtra sur cette blague. Allez courage le plaisir est dans le gout. Pas trop mais un peu cela nous laisse cette petite douceur qui nous comble un moment de bonheur. La mousse au chocolat se déguste sans faim ! Nature ou accompagnée de fruits rouges, la mousse au chocolat séduit tous les palais amateurs de saveurs sucrées et subtilement chocolatées. Mousse au chocolat noir, mousse au chocolat blanc ou mousse au chocolat au lait, la mousse au chocolat a tout pour vous séduire.
La recette de la mousse au chocolat
Rien de plus simple que la recette de la mousse au chocolat ! Tout d’abord, préparez
Ajoutez 2 cuillères à soupe de crème fraîche liquide et lissez à la spatule. Retirez du feu.
Cassez 4 œufs en séparant les blancs des jaunes dans deux bols différents.
Fouettez les jaunes et incorporez-les au mélange chocolat-crème. Montez les blancs en
Quel chocolat choisir pour ma mousse au chocolat ?
chocolat noir de dégustation : |
Choisissez-le nature ! Il peut contenir jusqu’à 80 % de cacao ! Ses saveurs corsées et son amertume donnent une mousse au chocolat de caractère. |
chocolat au lait de dégustation : | Contenant 20 à 30 % de cacao, ce chocolat est très doux mais évidemment bien plus sucré et gras que le chocolat noir. On aime sa subtilité dans les mousses au chocolat. |
Chocolat blanc de dégustation : | Utilisé pour une mousse au chocolat, celui-ci doit être de très bonne qualité. Sachez qu’il donnera une mousse très sucrée et parfois légèrement vanillée. |
Chocolat pâtissier ou de « Dessert » : | Contenant 40 à 70 % de cacao c’est le chocolat le plus utilisé en pâtisserie. Pratique, il fond très facilement au bain marie pour la réalisation de mousses au chocolat. |
Chocolat allégé : | Vous êtes au régime ? Attention, ne vous fiez pas aux apparences... Bien qu’il soit moins sucré qu’un chocolat traditionnel, cel
|
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres