précautions sont à prendre ! Les chiens et l'hiver : attention ! En hiver, en raison de la baisse des températures et pire encore, lorsqu’elle est en-dessous de 0°, il est impératif de prendre soin de votre animal de compagnie.

’hiver, le froid, la neige et nos chiens

Le saviez-vous ?

La peau et ses poils représentent le plus important organe du corps de votre chien. Les poils et la peau ont donc un rôle essentiel, ils sont un miroir qui reflète la santé de votre chien. Toute altération du pelage doit être un signe d’alerte.

La vie des poils :

Le pelage (ou robe ou fourrure) de votre chien est constitué de poils plus ou moins denses (très dense chez les races nordiques type Siberian Husky, Malamute, Samoyède ou les chiens d’eau type Golden Retriever ou Terre Neuve) et plus ou moins long selon la race.

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Le poil du chien remplit de multiples rôles :

• Isolant thermique.
• Protection contre les UV.
• Protection contre les chocs.

Le poil est maintenu à la peau par son follicule (enfoui dans le derme), la partie visible qui émerge constitue la tige du poil. Chez le chien, les follicules sont groupés par trois : un follicule central à l’origine du poil primaire ou poil de jarre, responsable de la couleur, deux follicules latéraux à l’origine de 5 à 25 poils constituant le duvet ou sous-poil. Un chiot ne possède que des poils primaires jusqu’à 1 à 2 semaines.

La vie d’un poil est un cycle de trois phases se déroulant sur 6 à 8 mois :

• Une phase de croissance (phase anagène) dont la durée varie selon chaque individu, la longueur du poil…
• Une phase dite intermédiaire (phase catagène) au cours de laquelle l’extrémité du poil blanchit (par arrêt de la fabrication des pigments de mélanine).
• Une phase de repos (phase télogène) précédent la chute du poil lorsque le follicule redémarrera se croissance.

Les poils chutent et repoussent toute l’année avec une intensité beaucoup plus marquée au moment des mues saisonnières :

• Mue de printemps : chute du poil d’hiver.
• Mue d’automne : remplacement du poil d’été par un pelage plus dense et épais.
• La mise bas s’accompagne également souvent d’une augmentation de la chute de poils de manière tout à fait normale ; ce phénomène peut être très marqué chez le Labrit.
• Cependant de nombreuses maladies peuvent être à l’origine de dépilation plus ou moins importante. Ces dépilations sont de deux types :
  • Dépilation vraie (alopécie) : les poils chutent en totalité (follicule et tige), ex : teigne, maladie endocrinienne…
  • Dépilation secondaire à un grattage (ex : gale) ou à un léchage (ex : maladie comportementale).

Maladie à l’origine de la chute des poils :

Mon chien se gratte….pourquoi ?

1. Les puces et la DAPP (dermatite allergique aux piqûres de puces) :

   Cette maladie est très fréquente sur nos animaux domestiques. Elle est consécutive à une allergie à la salive des puces. Une seule puce peut déclencher ce phénomène allergique responsable d’un grattage important et d’une chute de poils conséquente. Les lésions sont essentiellement localisées sur la zone dorso-lombaire (croupe), la queue et le périnée. La prévention de cette maladie passe par le contrôle des puces sur votre chien ou votre chat. Rappelez-vous bien qu’une seule puce peut entrainer une DAPP, et qu’une seule puce est pratiquement impossible à trouver dans un pelage ! Prévention sur votre animal : les puces adultes sont des parasites obligatoires (elles ont besoin d’un animal pour se nourrir de sang et un traitement préventif insecticide est donc nécessaire sur votre animal).
   3 règles sont à respecter en matière de lutte contre les puces :

   • Traiter régulièrement vos animaux : la rémanence (durée d’action dans le temps) des insecticides pour chien et chat ne dépasse pas un mois.
   • Traiter tous les chiens et chats du foyer : les chats non traités sont souvent à l’origine de l’échec de traitement des chiens.
   • Traiter l’environnement : les puces adultes sont responsables des manifestations cliniques sur votre animal et représentent seulement 5 % de la population totale des puces. Les 95 % restants sont sous forme de stades immatures dans l’environnement (œuf, larve, puce) d’où l’importance de les prendre en compte lors des traitements.

2. L’atopie ou « multi allergie » :

   L’atopie est une allergie à une ou plusieurs substances (allergène) provenant de l’environnement pénétrant par voie respiratoire mais aussi cutané (chien surtout). C’est une maladie considérée comme héréditaire. Elle concerne 3 à 15 % des chiens, Fox terrier, Dalmatien, Westie et Labrador étant principalement touchés. L’atopie apparait surtout entre 1 et 3 ans d’âge. Elle débute comme un eczéma saisonnier puis devient permanent. Cette allergie se localise essentiellement sur la face, autour des yeux, face interne des oreilles, espaces inter digité, aine…Plaques rouges, dépilation et chute de poils sont les principaux symptômes.
   Les aides au traitement :

   • Elimination des substances allergisantes : traitement insecticide acaricide de l’environnement.
   • Acides gras essentiels : c’est un traitement de fond qui permet de diminuer le « grattage ». exemple : Megaderm
   • Topiques calmants : shampooing spécifique comme Allercalm, Allermyl, Seboderm.

3. Allergie alimentaire :

Les allergies alimentaires sont peu fréquentes. Il s’agit de réactions anormales liées à l’ingestion d’un aliment ou d’un additif particuliers. Bien que de nombreux aliments aient été incriminés dans les allergies alimentaires chez le chien, le bœuf, le lait de vache, les céréales et les œufs représentent la majorité des cas. Le grattage et la chute des poils sont les principaux signes cliniques dans la majorité des cas. Ils touchent les pattes, la face interne de l’oreille, le tour des lèvres, l’espace inter digité. Les lésions sont souvent plus marquées que lors d’atopie. L’apparition est souvent brutale et ne fait pas suite à une modification récente d’alimentation.
Le diagnostic passe par un régime d’éviction : cela consiste à alimenter son chien avec des aliments qu’il n’avait mangé jusqu’à présent. Dans le commerce on trouve plusieurs références Hill z/d, Royal Canin Hypoallergenic.

1. Allergie de contact :

C’est une allergie rare qui nécessite un contact prolongé avec une substance allergisante (allergène) comme le ciment, le caoutchouc, un assouplissant, des colorants de gamelles, des colliers… Cette allergie est rarement rencontrée chez les chiens de moins 2 ans. Le grattage (prurit) est souvent peu intense et reste localisé à la zone en contact avec l’allergène.

1. La gale : attention transmissible à l’homme (c’est une zoonose) :

La gale est une maladie contagieuse du chien, elle est due à un acarien. La « gale » peut être localisée aux oreilles (cérumen marron foncé, le chien secoue les oreilles), c’est l’otacariase, très fréquente particulièrement chez le chiot mais se soignant facilement. La gale sarcoptique peut elle s’étendre sur tout le corps de l’animal. Elle est très contagieuse, et provoque des démangeaisons très violentes. Les premières lésions consistent en de petits boutons rouges surmontés d’une croute jaunâtre, puis les lésions s’étendent entrainant de larges plages dépilées. Les premières lésions siègent au niveau des bords des pavillons auriculaires, les coudes et les genoux. Cette maladie étant extrêmement contagieuse. Lorsqu’un animal est atteint, la prévention des autres animaux sains de la famille se fait grâce à l’application de spot on (pipette) spécifique.

1. La cheyletiellose :

Cette maladie est elle aussi provoquée par un acarien. Elle est transmissible à l’homme, c’est une zoonose. La cheyletiellose provoque des démangeaisons et des pellicules (squames) souvent localisées sur le dos. Maladie restant rare chez le chien.

1. Maladie comportementale :

Le léchage et le grattage sont des symptômes cutanés qui peuvent être l’expression d’activités de substitution, le plus souvent conséquences d’anxiétés diverses et variées, voire même de dépression. Il en résulte des chutes de poils et des zones dépilées plus ou moins importantes sur le corps du chien. Dans ce cas une thérapie comportementale est nécessaire.

1. Autres maladies provoquant du grattage :

D’autres parasites peuvent être responsables de la chutes de poils c’est le cas des poux ou des aoûtats… Les infections bactériennes de la peau (pyodermites) sont elles aussi responsables de grattages importants entrainant des chutes de poils. Contre les aoutats : Pulvex reste une référence intéressante.

Mon chien perd ses poils mais ne se gratte pas, pourquoi ?

1. la teigne :

Les dermatophytoses ou teigne sont des infections de la peau, des poils et ou des griffes par des champignons (Microsporum, Trichophyton…). Les lésions typiques sont des lésions rondes de poils cassés, de 2 à 3 cm de diamètre, légèrement rouges. Quelques squames (« pellicule ») sont souvent présentes au centre de la lésion. La teigne n’entraine pas de grattage (sauf si elle est infectée) ; les dépilations sont consécutives à la casse du poil fragilisé par les champignons. C’est une maladie très contagieuse pour les autres animaux du foyer, et pour vous, propriétaire, chez qui elle entraine du grattage. C’est une maladie difficile à soigner, les traitements sont souvent longs et nécessitent parfois la tonte complète du chien ou du chat! Le chat peut être porteur sain, c’est-à-dire porteur du champignon sans présenter de lésions : on parle de teigne occulte.

1. la démodécie :

La démodécie est une maladie parasitaire due à un acarien du genre Demodex. C’est une maladie plus fréquente chez les chiots. Elle se caractérise par des plages dépilées plus ou moins importantes, intéressant surtout la face (tour des yeux) les membres antérieurs et les flancs. Le Demodex vit à l’intérieur du follicule pileux et est directement responsable de la dépilation : le poil saute en entier du follicule, il ne casse pas comme pour la teigne. La démodécie seule n’entraine pas de grattage. Une surinfection bactérienne peut cependant entrainer des démangeaisons. La transmission se fait, la plupart du temps, de la mère aux chiots, la mère pouvant ne présenter aucune lésion. Le traitement est souvent long et fastidieux, il nécessite des contrôles réguliers chez son vétérinaire pour vérifier l’absence de parasites. C’est une maladie de peau relativement fréquente qui peut avoir des conséquences dramatiques si elle se généralise et se complique par une infection bactérienne.

1. Maladies endocriniennes :

Les maladies endocriniennes sont des maladies générales liées à un dysfonctionnement dans la fabrication de certaines hormones dont un des symptômes peut être une chute de poils importante. Dans ce cas les zones sans poils (zone alopécique) sont souvent bilatérales, symétriques et de grandes tailles. Les plus fréquentes sont l’hypercortisisme (syndrome de cushing) et l’hypothyroïdie. Les signes généraux de l’hypothyroïdie regroupent léthargie, prise de poids, frilosité, infertilité. Les troubles dermatologiques sont dominés par des plages sans poils bilatérales et symétriques, un état kérato-séborrhéique (poils gras et odorants) et une peau hyperpigmentée (foncée). Les signes généraux de l’hypercorticisme les plus fréquents sont une prise de boisson très augmentée, et par conséquent un chien qui urine souvent (on parle de polyuro-polydypsie), une prise alimentaire augmentée (polyphagie) et une ptose abdominale (« ventre de batracien »). La chute de poil est localisée sur tout le tronc du chien, la peau est souvent très fine, laissant apparaitre les vaisseaux sanguins (comme des toiles d’araignée), de nombreux points noirs (comédons) sont souvent visibles. D’autres maladies endocriniennes sont responsables de chutes de poils mais restent plus rares. Ces maladies restent d’un diagnostic difficile que seul un vétérinaire est à même de réaliser.

L’entretien du poil et le shampoing :

L’absence de maladie générale ou de maladie de peau joue un rôle direct et essentiel sur la qualité du pelage de votre chien ou de votre chat. Cependant un entretien efficace et régulier est indispensable pour un pelage clair et brillant. Un brossage et un shampooing régulier permet l’élimination des poils morts, pellicules et autres saletés. Ce sont les éléments essentiels du toilettage. Attention cependant, la peau de nos chiens et nos chats présente des particularités interdisant l’utilisation des shampooings pour l’homme. Nous vous recommandons donc l’utilisation de produits spécifiques pour les chiens et les chats.

Dans notre société actuelle, le e-commerce représente près de la moitié des achats pour un français. Le web et son contenu deviennent une vraie mine dans laquelle se trouve à la fois bonnes occasions et arnaques garanties. Pour les animaux de compagnie, ceux-ci ne dérogent pas à la règle : vous pourrez trouver pour une même recherche des éleveurs ou des propriétaires honnêtes et des personnes sans scrupules exploitants les animaux et votre fibre sentimentale pour capter votre attention et vous arnaquer.  Technidog vous confie les différentes méthodes pour ne pas se faire avoir sur le net lors de l’achat d’un animal de compagnie.

Loi et obligations pour l’achat

Quelque soit le support d’information choisi pour diffuser une annonce quant à la vente ou à la cession d’un animal de compagnie, celle-ci doit comporter obligatoirement (d’après les directives de l’article 16 de la loi du 6 janvier 1999) : le numéro d’identification de l’animal âgé de 8 semaines minimum. Pour un animal âgé de moins de 8 semaines au moment de l’annonce , la mention « à réserver » doit être employée à la place de la mention « à vendre ». L’annonce doit comporter la date de naissance de l’animal, la numéro Siren du professionnel. En cas d’absence d’identification de l’animal au moment de l’annonce, celle-ci doit être complétée du numéro d’identification de la mère et du nombre de chiot de la portée.

Pour la dénomination de la race, la dénomination « appartenant à la race » ne peut être employée que si l’animal possède un certificat de naissance (délivré pour les portées de chiots issus de parents LOF) ou un pedigree (chat, chaton et chien adulte). Dans le cas d’animal n’appartenant pas à une race, il doit être mentionné « de type », « genre » ou « apparence » pour décrire l’animal proposé. La mention « animal Non LOF » n’a aucune valeur juridique et est considérée comme illégale.

Les chiens ne doivent pas appartenir à la première catégorie : pitbull, boerbull et assimilé tosa)

Technidog vous rappelle que cette législation ne s’applique pas aux nouveaux animaux de compagnie (lapins, furets, rongeurs…).

Quelques arnaques sur le net

• « adorable chiot/chaton à donner contre bons soins » = cela peut cacher une arnaque ! La personne donnant le chiot ou le chaton demande une participation à la réalisation des premiers soins qui sont souvent non réalisés : vaccination, identification, vermifugation, test, stérilisation éventuellement. Lors d’un don, aucun frais ne peut être demandé en dehors peut-être des frais de vaccination et d’identification avec présentation de la facture et accords de la personne prenant l’animal.

• « chiot/chaton menacé d’euthanasie : cherche famille d’accueil en urgence » = cela peut aussi cacher une arnaque ! Pour recevoir le jeune animal sauvé, le fraudeur vous demande de prendre à votre charge son transport (coutant la plupart du temps plusieurs centaines d’euros) et malheureusement votre argent part mais l’animal n’arrive jamais.

• « annonce très attractive avec prix records » = attention là aussi à l’arnaque ! Les photographies d’annonce n’étant pas contractuelles, certains arnaqueurs utilisent des photographies très belles et bucoliques issues de banque de données libres sur le net pour attirer votre attention mais malheureusement la réalité en est tout autre : animaux élevés en batterie, arrachés trop tôt à leur mère, potentiellement volés, issus de pays étranger… Les éleveurs soit disant professionnels ou les élevages en famille ne sont en fait qu’une vitrine pour cacher une production d’animaux quasi industrielle ou un trafic international.

Les conseils Technidog

Le premier de tous : ne jamais faire confiance à la photographie de l’annonce : il faut toujours demander à voir les chiots/chatons, les parents, les conditions d’élevage. Lorsque vous êtes en présence du jeune animal, vérifiez qu’il n’a pas de comportement suspect : peur panique, agressivité pouvant faire penser à un trouble du comportement lié à une séparation trop précoce avec la mère.

Demandez à voir les parents et leurs papiers pour les animaux de race : s’ils ne sont pas visibles, des doutes sur un éventuel trafic sont permis. Voir les parents vous permettra de visualiser votre futur animal  : gabarit, comportement.

Pour toute cession payante ou à titre gratuit, un certificat de bonne santé réalisé chez un vétérinaire doit être délivré. Prévoyez de réaliser une visite dans la première semaine après récupération de votre compagnon chez votre vétérinaire afin de confirmer la bonne santé de celui-ci.

En cas de doute sur un élevage, adressez vous aux clubs de races nationaux qui vous diront si vous pouvez avoir entière confiance en cet élevage. Les numéros d’identification peuvent vous renseigner : s’ils ne commencent pas par 250- (indicatif pour la France), l’animal provient d’un pays étranger.